jeudi 30 décembre 2010
dimanche 26 décembre 2010
Bûche framboises chocolat
Merci a Trinidad, inspiratrice en bûche de Noël. Trinidad que je connaissais peu, et qui est sortie de son chemin pour me donner des conseils en pâtisserie à la veille de Noël. C'est à ça que servent les blogs. Merci jeune femme!
Bûche framboises chocolat
Biscuit (recette de Christophe Adam du Saveurs Déc-Janvier 2011)
- 6 oeufs
- 170g de sucre semoule
- 50g de chocolat amer
Préchauffer le four à 210°C. Séparer les blancs des jaunes d'œufs. Fouetter les jaunes et les sucre au batteur. Battre les blancs en neige. Ajouter petit à petit le cacao dans les jaunes d'oeufs. Puis incorporer délicatement les blancs à ce mélange. Étaler la préparation sur une plaque recouverte de papier sulfurisé. Enfourner et cuire 10 minutes. Laisse refroidir.
Sirop de cacao
- 40g de cacao en poudre
- 235g d'eau
- 115G de sucre
Mélanger dans une casserole le sucre et 115G d'eau. Porter à ébullition puis retirer du feu. Mélanger le cacao avec l'eau restante puis ajouter le sirop. Réserver.
- 100g de coulis de framboise
- 3 1/2 feuilles de gélatine
- 35 cl de crème fraiche liquide
- 100g de sucre glace
- barquette de framboises
Faire ramollir les feuilles de gélatine dans un bol d'eau froide. Faire chauffer le coulis de framboise et y incorporer la gélatine essorée. Monter la crème très froide en chantilly. Incorporer petit à petit et délicatement la chantilly à la purée de framboises.
Ganache chocolat
- 350g de chocolat noir
- 350g de crème liquide
Faire fondre le chocolat au bain-marie. Faire chauffer la crème, puis la verser petit à petit sur le chocolat. Mélanger bien et laisser refroidir.
Retourner le biscuit sur un papier sulfurisé et bien imbiber de sirop de cacao. Recouvrir de mousse de framboises. Parsemer quelques framboises. Rouler le biscuit et conserver au frais au moins deux heures. Réchauffer le glaçage au chocolat et recouvrir la bûche posée sur une grille. Décorer de framboises fraiches et remettre au frais. Remettre la bûche à température ambiante 1/2 heure avant de servir.
mardi 14 décembre 2010
Gourmandises en rappel
Cathy et Requia, qui nous ont fait une belle collection de cadeaux gourmands, m’ont rappelé que j’avais dans mes placards quelques gourmandises salées et sucrées plaisantes à faire autant qu’à offrir.
Pimentez-vous l’existence, par exemple, avec cette huile parfumée pour pizza, entièrement customisable. Facile à faire, jolie à voir, elle sera prête pour Noël si vous la préparez maintenant.
De même pour le magret séché au thym et piment d’Espelette, que vous pouvez offrir comme Ariane dans un petit sac maison avec sa planche à découper en ardoise.
Vous avez un peu de temps, et pas peur de patouiller dans la graisse d’oie ? Offrez des confits de canard, c’est un cadeau qui n’est pas commun et que vous ne verrez pas chez tout le monde.
Pour les becs sucrés, des massepains chocolatés aux oranges confites devraient faire l’affaire.
Ou bien de jolies truffes au Baileys, à déguster sur un air des Pogues ou de Christy Moore.
Pour les copains bricoleurs, le kit à muffins d’impose.
Pour les manger ou pour décorer un sapin ou une table de Noël, pourquoi pas des biscuits ou bonshommes de pain d’épice ?
C’est poivré, mais ça ne pique pas, osez les truffes exotiques au poivre du Sichuan.
Enfin, si vous vous sentez l’âme pâtissière, n’hésitez pas à vous lancer dans la confection d’un pandoro feuilleté. Cadeau de Noël traditionnel italien, emballé dans une jolie boite avec une belle faveur rouge, il sera du plus bel effet.
jeudi 9 décembre 2010
Brrrrrrr.... vite, un stew!
J'aime bien ces journées hors du temps. Les routes toutes blanches et les voitures surgelées. Le bus de l'école qui ne passe pas. La lumière impitoyable sur les champs couverts de neige. Rentrer du bois pour le feu. Rester coincée près de la cheminée, ne rien faire.
Nos cousins québécois doivent bien rire. Sans parler des alpins et des pyrénéens. Peu importe, laissons les rire, profitons de ces rares journées d'école buissonnière.
C'est un temps à stew, vous ne trouvez pas?
Recette bricolée à partie du Larousse des cuisines du monde et du Meilleur et les plus simple de la pomme de terre de Robuchon.
Irish Stew
- 1 kg de côtes d'agneau découvertes
- 1,4 kg de pommes de terre type Charlotte
- 1 branche de céleri
- 500g d'oignons
- 1 bouquet garni romarin, thym, laurier emballé dans du vert de poireau
- sauce Worcestershire
- sel, poivre
- 1/2 litre de bon bouillon de volaille
Préchauffer le four à 180°C.
Etaler tous les morceaux de viande sur une planche. Saler, poivrer et réserver.
Eplucher les pommes de terre. Les émincer finement, ainsi que les oignons et la branche de céleri. Dans un saladier, mélanger les pommes de terre, le céleri et les oignons, saler et poivrer largement.
Dans une grande cocotte allant au four, étaler la moitié du mélange de légumes. Disposer dessus les côtes d'agneau et le bouquet garni. Recouvrir de l'autre moitié de légumes. Arroser de quelques traits de Worcestershire sauce. Mouiller de bouillon à mi-hauteur. Fermer la cocotte (si elle n'est pas hermétique, luter de pâte faite de farine et d'eau). Enfourner pour 2H30 et servir brûlant.
vendredi 3 décembre 2010
Sous la neige
Je pense à mes amis qui sont dans des avions.
Ceux qui reviennent de loin, par des chemins détournés.
Ceux qui partent au loin.
« Salut,
Je t’écris de Séoul – il fait carrément 2°C ici – bien plus chaud qu’à Paris. »
Envie de chaleur.
Bœuf sauté au basilic Thaï
- 500g de rumsteck émincé finement
- 1 oignon moyen émincé
- 4 gousses d’ail émincées
- 2 piments rouges coupés en deux et épépines
- 2 poignées de feuilles de basilic Thaï
- 4 cs de bouillon de volaille
- 1 cs de sauce de poisson
- 3 cs de sauce d’huitre
- ¼ cc de sucre de palme
- Huile végétale
Emincer la viande, l’oignon et les gousses d’ail. Couper et épépiner les piments.
Mélanger le bouillon, la sauce de poisson, la sauce d’huître et le sucre dans un bol.
Faire chauffer un wok et ajouter un fond d’huile. Y faire revenir à feu moyen la moitié des gousses d’ail jusqu’à ce qu’elles soient dorées. Monter le feu et ajouter la moitié de la viande et des piments. Faire sauter 2 minutes et réserver. Faire cuire de la même façon le reste des gousses d’ail, de la viande et des piments. Mélanger le tout dans le wok. Ajouter les oignons et laisser cuire 1 minute en remuant. Ajouter la sauce et laisser épaissir 1 minute. Goûter et rectifier éventuellement l’assaisonnement. Ajouter les feuilles de basilic, laisser cuire 1 minute et servir immédiatement avec du riz blanc.
lundi 29 novembre 2010
Fast-food toi-même : chicken wings
Je reprends l’expression d’Anaïk qui a déserté son blog depuis trop longtemps, sans terminer la collection de fast food à faire soi même, lentement, avec amour, et bien mieux que dans n’importe quel restaurant rapide du monde soit disant civilisé. Tout ça sans la dose de culpabilité qui accompagne en général ces nourritures honteuses et grasses (mais bonnes) venues de l’autre côté de l’océan.
Donc, pour changer des hamburgers, hot-dogs et pizza pan maisons, une petite chose délicieuse à grignoter avec les gamins un dimanche soir devant la télé (avec une salade pour faire plus sain) : les chicken wings. Encore une fois une recette simplissime et efficace de Lilo : on ne change pas les recettes qui gagnent. Il n’y en avait pas assez.
Chicken wings
- 1 kg d'ailerons de poulet
- 4 cs d'huile d'olive
- 1 cs de moutarde
- 1 cs bombée de ketchup
- 1 cs bombée de paprika
- 1 cc de piment d'Espelette en poudre
- 1 cc de sel
La veille, mélanger dans un grand saladier tous les ingrédients tous les condiments et les épices. Enduire les ailerons de poulets avec cette marinade, filmer et laisser reposer une nuit au réfrigérateur.
Le lendemain, disposer les ailerons de poulet dans un grand plat ou une plaque de cuisson. Préchauffer le four à 180°C. Enfourner pour environ 1h15 à 180°C, en les retournant trois fois en court de cuisson. Passer éventuellement sous le grill à la dernière minute si les chicken wings ne sont pas assez grillés.
Servir avec une salade verte – oui je sais, pour la prochaine fois on m’a réclamé des potatoes.
P.S : Pour Arbouse&Physalis et Cuisine framboise, qui préférèrent les pilons de poulet, bien sur que ça « fait pareil ». Sauf que c’est moins pratique à manger avec les doigts. Personnellement, je préfère utiliser les hauts de cuisses, plus tendres. Et si ça vous tente, j’ai en stock deux marinades asiatiques qui conviennent particulièrement à ce type de cuisson, celle du magret qui tue, et celle du poulet Gai Yang (allez y les yeux fermés).
P.S : Pour Arbouse&Physalis et Cuisine framboise, qui préférèrent les pilons de poulet, bien sur que ça « fait pareil ». Sauf que c’est moins pratique à manger avec les doigts. Personnellement, je préfère utiliser les hauts de cuisses, plus tendres. Et si ça vous tente, j’ai en stock deux marinades asiatiques qui conviennent particulièrement à ce type de cuisson, celle du magret qui tue, et celle du poulet Gai Yang (allez y les yeux fermés).
vendredi 26 novembre 2010
Les recettes des autres
J’ai une famille formidable. Si, si, ça existe! Ils sont tous plus gourmands les uns que les autres. Entre mon père qui me rapporte une bouteille de vin jaune d’une virée dans le Jura, ma mère qui m’appelle du Pays Basque pour m’annoncer qu’elle a fait trente pots de pâté au piment, Beau-Papa en expédition coquilles St Jacques à Belle-Ile, Belle-Sœur qui revient du Bénin avec des cœurs de palmier frais, sa sœur qui rapporte du poivre noir (incroyablement aromatique) du Niger.
Belle-Maman, elle non plus, ne vient jamais les mains vides. Elle serait plutôt du genre à remplir le frigo de victuailles, voyez ? Une reine du couscous, des tajines, de la paella, des plats pour grandes tablées joyeuses. C’est elle qui m’a appris l’art essentiel de la sauce au poivre pour le rosbif du dimanche. Et puis elle a ce don magnifique de reproduire les plats goûtés au restaurant.
Comme cette entrée de langue de bœuf au gingembre par exemple, mainte fois appréciée dans le petit resto réunionnais du quartier. C’est tout simple qu’elle dit. Et si surprenant pourtant. Le contraste entre le moelleux fondant de la viande, le croquant piquant du gingembre frais et l’acidité salée de la sauce au soja est parfait.
Langue de bœuf au gingembre
- 1 langue de bœuf
- 3 carottes
- 1 oignon piqué d’un clou de girofle
- 1 poireau
- 2 gousses d’ail
- quelques grains de poivre
- 1 bouquet garni
- Sauce soja
- Arôme Maggi
- Gingembre frais
Commencer par faire blanchir la langue à l’eau bouillante pendant une vingtaine de minutes pour qu’elle perde son âcreté. Puis la placer dans une grande cocotte avec tous les légumes. Amener à ébullition, ajouter du sel et laisser bouillonner doucement pendant environ 2h30.
Laisser la langue refroidir complètement avant d’enlever la peau.
Préparer la sauce en mélangeant 1/3 de sauce soja, 1/3 d’arôme Maggi et 1/3 d’eau (rajouter l’eau au fur et à mesure jusqu’à obtenir la consistance et le goût désirés, il ne faut pas que la sauce soit trop aqueuse).
Couper la viande en tranches épaisses. Placer sur chaque tranche une tranche fine de gingembre frais épluché. Arroser abondamment de sauce et servir.
Imprimer la recette.
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Et comme ça il fallait bien utiliser les cœurs de palmier rapportés tout frais du Bénin, elle avait préparé aussi une salade d’achards de palmistes made in Chai Dumè, et que j’ai d’autant plus adorée que ce n’est pas moi qui l’avait faite (c’est drôle comme souvent on apprécie moins ses propres plats que ceux des autres).
mardi 23 novembre 2010
J'ai l'honneur de ne pas te demander...
Ce matin, avant l’aube, sur les petites routes de campagne. Pas réveillée, l’esprit encore embrumé, bande-son indistincte sur France Inter en grève. Et puis cette petite merveille, interprétée là par Miossec je crois. Une chanson qu’on écoute comme on remet un vieux pull, usé, doux, infiniment confortable. La mélodie m’a suivie jusqu’à Paris.
vendredi 19 novembre 2010
Le vrai-faux Savane de Lilo
Deux casseroles et deux saladiers pour bain-marie, deux autres saladiers pour les pâtes de couleurs différentes, plus un pour battre les blancs en neige, des petits bols pour les ingrédients, un couteau pour le beurre, deux cuillères en bois, une maryse, un batteur à œufs (ouh la pâtisserie est vaissellivore!) , 4 œufs, 140g de sucre, 140g de chocolat, 140g de beurre (tout ca !!!!), 30 minutes de touillage, mélangeage, battage, re-mélange délicat, et 55 minutes de cuisson plus tard…
Finalement :
« Il en reste du Savane, maman ? »
« Non, ma belle. Mais je vais en refaire. »
(merci encore, ta recette je la garde pour la retrouver facilement, parce que je sais que ton marbré est définitivement adopté.)
- 4 œufs
- 140 g de sucre blond de canne
- 140 g de beurre
- 70 g de chocolat noir à pâtisser
- 70 g de chocolat blanc
- 130 g de farine de blé
- 1 cs de sucre vanillé maison (quoi, vous ne le faites pas encore vous-mêmes ?)
Préchauffer le four à 180°C. Beurrer et chemiser un moule à cake (de petite taille). Séparer les blancs des jaunes d’œufs.
Fouetter les jaunes avec le sucre jusqu’à ce que le mélange blanchisse. Ajouter progressivement la farine en mélangeant au fouet a petite vitesse. La pâte devient très épaisse (ne pas s’inquiéter, c’est normal). Mettre la moitié de cette pâte dans un autre saladier.
Faire fondre les chocolats au bain-marie dans deux casseroles séparées. Verser le sucre vanillé dans le chocolat blanc et bien mélanger. Hors du feu, ajouter dans chacune d'elles 70 g de beurre et mélanger. Incorporer les chocolats fondus dans chaque saladier et mélanger (la pâte au chocolat noir devient très grumeleuse, les consistances sont très denses, là encore, ne pas s’inquiéter et continuer tranquillement).
Battre les blancs en neige très ferme avec une pincée de sel. Diviser la quantité en deux, et ajouter chaque moitié dans les pâtes au chocolat. Travailler le mélange doucement, en deux fois, à la maryse.
Dans le moule à cake, verser en alternant les couches de pâte au chocolat noir et au chocolat blanc en lissant bien la surface à chaque fois. Comptez 4 bonnes cuillères à soupe par couche.
Enfourner pendant 50/55 minutes. Vérifier la cuisson avec la pointe d'un couteau (ou mieux, une brochette en métal).
Démouler et laisser refroidir sur une grille. Ne pas laisser à la portée des enfants.
Imprimer la recette.
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mercredi 17 novembre 2010
lundi 15 novembre 2010
Rainy Day
Rien. Une sombre journée de déluge, le bruit de la pluie comme une cascade dans la grosse marmite de fer, sous la gouttière.
Un rôti de porc tout simple, plein d’herbes, enfoui dans les pommes de terre, poireaux, carottes, céleri, ail et échalotes tout confits dans le jus. Juste un verre de vin blanc sur la fin pour déglacer un peu le fond. Rien de neuf.
Une photo pour Patoumi - qui passe à autre chose - parce qu’elle aime bien les viandes rôties.
Et un bon blues de jour de pluie.
vendredi 12 novembre 2010
Touriste
Il y a parfois dans la ville, ma ville, d’étranges excroissances
un arbre-homme poussé au milieu d’un bassin
des vaisseaux alien posés dans les allées
une rotonde inutile respirant à pleines portes.
Badaude, je ne m’en lasserai jamais. Ce qui n’empêche pas parfois, d’avoir envie d’ailleurs. En pensée ou en gourmandise. Du craquant, croquant, Thaï.
Kra Pao Tong / Chaussons dorés au porc et crevettes
un arbre-homme poussé au milieu d’un bassin
des vaisseaux alien posés dans les allées
une rotonde inutile respirant à pleines portes.
Badaude, je ne m’en lasserai jamais. Ce qui n’empêche pas parfois, d’avoir envie d’ailleurs. En pensée ou en gourmandise. Du craquant, croquant, Thaï.
Kra Pao Tong / Chaussons dorés au porc et crevettes
- 60g de crevettes crues émincées *
- 60g de porc maigre finement haché
- 80g de châtaignes d'eau, égoutées et hachées grossièrement
- 1 gousse d'ail, finement tranchée
- 1 oignon blanc (ciboule), finement tranché
- 1 cs de sauce d'huitre
- 1/4 cc de sel
- 1/4 cc de poivre
- 30 feuilles de pâte won-ton
- huile pour friture
- sauce piment aigre-douce pour servir
* la recette originale, réalisée à quatre mains et goutée dans la joie un midi chez Marion, ne contient que des crevettes. Ici j'ai mélangé porc et crevettes, j'aime beaucoup cette association, comme dans les toasts porc/crevettes. Mais c'est à vous de voir.
Mélanger dans un bol les crevettes, le porc et les châtaignes d'eau, l'ail et l'oignon blanc. Ajouter la sauce d'huitre, le sel et le poivre. Déposer environ 1/2 cc du mélange au milieu d'une feuille de won-ton. Relever les bords pour fermer le chausson. Placer sur un plateau. Continuer jusqu'à ce que tout le mélange soit utilisé.
Faire frire par 3-4 pièces à la friteuse, pendant environ 4 minutes en les retournant, jusqu'à ce qu'ils soient dorés. Égoutter sur du papier absorbant.
Servir en entrée avec une sauce pimentée aigre-douce.
lundi 8 novembre 2010
Inspiration ferroviaire et pintade au cidre
Voyager deux fois par jour avec des Normands me donne souvent des envies crémeuses. Il me suffit d’entendre Catherine évoquer d’un ton gourmand le bon lait de la ferme pour faire des crêpes, la crème fraiche crue, épaisse et jaune, qu’on mangerait à la petite cuillère ou le beurre de ferme étalé sur de grandes tranches de pain frais, pour éprouver aussitôt une faim dévorante. Il y a dans cette région toute une gastronomie suave, acidulée, moelleuse comme les collines douces et vertes.
Des envies crémeuses donc, et acidulées, douces. Une pintade au cidre par exemple, flambée au calvados, parfumée de la saveur de sous-bois des pieds de mouton et des notes de cannelle et de réglisse du poivre long. Et nappée de crème. Une sauce subtile, moins typée que les sauces au vin ou à la bière, infiniment agréable.
Pintade au cidre
- 1 pintade
- 250g de pieds de mouton
- 5 échalotes
- 1 gousse d’ail
- 40 cl de cidre brut
- 1 giclée de calvados
- 1 feuille de laurier fraiche
- 2 brins de thym frais
- 3 chatons de poivre long
- sel/poivre
- 20 cl de crème fraiche d’Isigny
Dans une poêle à part, faire revenir pendant 5 minutes les champignons émincés dans un peu de beurre et d’huile. Saler, poivrer. Les ajouter à la pintade.
Monter le feu, ETEINDRE LA HOTTE, arroser d’une giclée de calvados et flamber. Ajouter le cidre, le laurier, le thym et le poivre long. Couvrir, baisser le feu et laisser mijoter environ 40 minutes jusqu’à ce que la volaille soit tendre. Goûter et rectifier l’assaisonnement. Ajouter la crème fraiche, bien mélanger et laisser bouillonner quelques instants. Si nécessaire, ajouter 1cc de maïzena diluée dans un peu de liquide pour épaissir la sauce. Servir avec des tagliatelles.
Imprimer la recette.
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mercredi 3 novembre 2010
La crête de Huazi
L’oiseau vole sans limite
Les collines jointes ont repris leurs couleurs d’automne
Du sommet au pied de la crête de Huazi
La mélancolie n’a pas de fin
Wang Wei
dimanche 31 octobre 2010
All Hallows Eve
Upon that night, when fairies light
On Cassilis Downans dance,
Or owre the lays, in splendid blaze,
On sprightly coursers prance;
Or for Colean the rout is ta’en,
Beneath the moon’s pale beams;
There, up the Cove, to stray an’ rove,
Amang the rocks and streams
To sport that night;
Halloween - Robert Burns - 1785
La nuit que les fées légères
Dansent sur Cassilis Downans,
Ou par les pelouses, en flammes étincelantes,
Caracolent sur de fougueux coursiers;
Ou prennent la route de Colcan
Aux pâles rayons de la lune,
Pour y errer et courir sur la caverne,
Parmi les rocs et les torrents,
Et folâtrer cette nuit.
Robert Burns - Poésies complètes
jeudi 28 octobre 2010
C’était avant les gelées
Il restait encore de belles courgettes dans le jardin de mes parents. Quelques tomates aussi, et le basilic était encore bien vert. On sentait venir le froid. C’était un temps à minestrone. J’ai aimé le préparer, couper en dés tous ces légumes, enfermer cette fin d’été dans la marmite rouge, y verser les petites pâtes rapportées d’Italie par Camille. C’est une recette lente, qui embaume longtemps la maison.
Il a gelé quelque jours après, le basilic est mort. L’ordinateur aussi. De froid, qui sait ?
De sa belle mort en tout cas, c’était un dinosaure, construit de toutes pièces – façon Meccano - par l’informaticien en chef avec les meilleurs composants du moment. 2004 c’est antique pour un ordinateur. Parti rejoindre ses ancêtres au paradis des ordinateurs peut-être ? Là où reposent les immenses salles informatiques d’autrefois, ronronnantes et glacées, les rouleaux de bandes perforées, les premières stations de travail sans mémoire ni disquettes, les imprimantes à encre crachotantes. Mais je vous parle d’un temps…pas si lointain pourtant, quand l’informatique paraissait incroyablement menaçante, ou carrément dangereuse. Un temps où l’on débattait de savoir si l’informatique allait tuer le livre et par conséquent la littérature. Une époque où internet était encore une légende.
Bref, on ne s’est pas posé la question de savoir si on pouvait ou non vivre sans lui. On l’a vite remplacé l’ordi. Et sauvé les archives musicales et photos coincées dedans – merci O.
Entre autres celles du minestrone d’avant les gelées. Moins jolies que celles-ci, mais la recette, bricolée à partir des dizaines de recettes de mon Talismano, était bonne. Et puis Arbouse & physalis, tout en discutant antiquités informatiques, me l'avait demandée.
Minestrone
(pour 6)
- 1 oignon
- 1 poireau
- 2 gousses d’ail
- 1 branche de céleri
- 100g de lardons fumés
- 1 feuille de laurier
- 2 carottes
- 1 croûte de parmesan
- 3 tomates
- 2 belles courgettes
- 1 branche de thym frais
- 4 pommes de terre moyennes fermes type charlotte
- 2 tasses de cocos de Paimpol frais, écossés
- 2 tasses de pâtes
- 1 poignée de feuilles de basilic
- 3 litres de bouillon de volaille léger (maison)
- Parmesan fraichement râpé
- Huile d’olive
- Sel
- Poivre
Emincer oignon, poireau, branche de céleri et gousses d’ail. Tailler les carottes en petits cubes. Faire chauffer le bouillon.
Dans une marmite à fond épais, faire chauffer doucement un fond d’huile d’olive. Mettre à revenir les lardons, l’ail, le poireau, l’oignon, le céleri et les carottes avec la feuille de laurier. Baisser le feu et laisser compoter tout doucement pendant une quinzaine de minutes.
Pendant ce temps, couper les courgettes en petits cubes, peler et épépiner les tomates, les tailler en dés.
Ajouter les courgettes, les laisser revenir quelques minutes puis verser le bouillon dans la cocotte et amener à ébullition. Ajouter les tomates, la croûte de parmesan grattée et le thym. Saler un peu (attention le bouillon l’est déjà). Couvrir et laisser bouillonner à feu moyen pendant ½ heure.
Pendant ce temps, tailler les pommes de terre en dés, écosser les cocos de Paimpol. Les ajouter au minestrone et laisser cuire ¾ d’heure de plus. Goûter et rectifier l’assaisonnement en sel et poivre.
Ajouter les pâtes en fin de cuisson et laisser cuire le temps indiqué.
Faire un pesto rapide avec les feuilles de basilic, une grosse poignée de parmesan râpé et un peu d’huile d’olive. Le mélanger au minestrone, laisser cuire encore deux minutes et servir bien chaud.
C’est encore meilleur le lendemain, réchauffé, même si alors les pâtes ont bu presque tout le bouillon.
Imprimer la recette.
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lundi 25 octobre 2010
S'il te plait, MM, dessine moi une Buchteln
Tu la ferais bien rebondie, moelleuse comme un coussin, avec sa neige de sucre glace sur le dessus. Tu accentuerais les ombres, le grain, comme tu sais si bien le faire, d’un trait de crayon fin. Tu dessinerais l’intérieur, la mie filante qui donne envie de mordre dedans à belles dents, et la surprise de confiture cachée au milieu. Et puis la croûte, tu la ferais dorée à souhait, achevant ainsi de convaincre le lecteur de la nécessité absolue de la goûter, cette Buchteln.
Évidemment, il manquerait l’odeur de vanille, et de viennoiserie chaude qui se répand à la sortie du four, et le plaisir de détacher chaque petit morceau encore tiède pour le déguster à son meilleur. Mais ça, tes lecteurs le découvriront par eux-mêmes.
J’en ai fait deux. La première, fourrée à la confiture de cerises noires d’Itxassou, pour le petit déjeuner du train, où elle fut fort appréciée. La seconde garnie de petits morceaux de pommes caramélisés au beurre salé et au sucre vanillé et parfumés d’un peu de cannelle. Je ne saurais dire laquelle j’ai préférée, mais la seconde (le mélange à la pomme avait un goût presque alcoolisé, étrangement) a été mangée chaude, ce qui fait toute la différence.
Buchteln à la pomme caramélisée
C’est pratiquement la même recette que celle de MM, mais adaptée à mes placards (je n’avais pas de levure fraiche) et à la machine à pain.
pâte
- 1/8 l de lait
- 10 g de levure déshydratée (2 sachets)
- 280 g de farine T45
- 30 g de sucre glace
- 30 g de beurre ramolli + un peu de beurre fondu pour badigeonner
- 2 g de sel
- 2 jaunes d'œufs
- 1 cs de sucre vanillé
- zeste d'un citron
- 2 grosses pommes acidulées
- 20g de beurre ½ sel
- 2 cs de sucre vanillé
- ½ cc de cannelle en poudre
Dans le bol de la machine à pain, verser tous les ingrédients, sauf le beurre, en terminant par la farine et la levure (pour éviter de mettre la levure en contact avec le sel, ce qui limiterait la levée dit-on). Commencer à pétrir. Une fois la pâte formée, ajouter au fur et à mesure les petits morceaux de beurre mous jusqu’à complète incorporation. Pétrir environ ¼ d’heure puis laisser lever dans la cuve de la MAP environ 1 :30.
Couper les pommes en petits dés. Les faire cuire à la poêle environ 5 minutes dans du beurre ½ sel, avec le sucre vanillé. Une fois cuites et un peu caramélisées, ajouter la cannelle. Laisser refroidir.
Sortir la pâte, la dégazer et former un long boudin.
Diviser le boudin en 16 morceaux.
Aplatir chaque morceau, y déposer 1 cc de pommes caramélisées et refermer en soudant bien les bords.
Déposer chaque morceau dans un moule tapissé de papier cuisson (soudure en bas) et badigeonner les Buchteln de beurre fondu.
Couvrir avec un torchon et laisser lever au moins une demi-heure (il faut que les Buchteln aient presque doublé de volume).
Préchauffer le four à 180 °C.
Badigeonner à nouveau les Buchteln de beurre fondu et enfourner environ 25 minutes. Ils doivent être légèrement dorés.
dimanche 24 octobre 2010
mardi 19 octobre 2010
Sambos
Tiens, si vous avez un moment à perdre un dimanche matin, entre la douche, les devoirs de la cadette et la table à mettre pour 14 personnes (heureusement qu’il y a de l’aide), vous pouvez toujours faire un peu de pliage. C’est un peu comme des origami, on coupe une bande de feuille de brick, une cuillerée de viande épicée, on plie, on colle au blanc d’œuf. Et d’un. On recoupe une bande, une cuillerée, on plie, on colle, et de deux. Le poulet massalé cuit tout doucement dans un coin, les achards sont prêts, on recoupe une bande, une cuillerée, on plie, on colle, et de trois. Il faudrait s’habiller, et faire chauffer les haricots rouges. On recoupe une bande, une cuillerée, on plie, on colle, et de quatre. Au début, c’est détendant…
Mais ca va être bon, délicatement épicé, croustillant. Et même s’ils vont être dévorés en cinq minutes, ca vaut la peine de les faire ces sambos.
Sinon, vous pouvez toujours aller manifester pour vos retraites, ou essayer de monter dans un train en grève a St Lazare, ou patienter dans les embouteillages derrière les routiers, en paniquant un peu parce que toutes les pompes a essence étaient a sec sur la route, ou bien attendre que les élèves de votre lycée aient fini de lancer des œufs sur les CRS. On a le choix des festivités en ce moment. A part ça tout va bien.
J’ai pris la recette de Pascale, qui s’y connait en douceurs des iles, mais j’ai rajouté mon grain de sel, ou plutôt mes tiges de coriandre. Et j’ai gardé le nom malgache, ça sonne bien sambos, non ?
(pour environ 30 pièces)
- 450g de viande de bœuf hachée
- 2 paquets de feuilles de brick
- 3 oignons nouveaux (avec les tiges)
- 2 cc de curcuma
- 3 gousses d’ail pelées et émincées
- 1 cc de gros sel
- 2 cm de gingembre frais râpé
- 10 grains de poivre
- 1 poignée de tiges de coriandre émincées
Piler ensemble dans un mortier les gousses d’ail, le gros sel, le poivre, le gingembre râpé et les tiges de coriandre (vous pouvez rajouter quelques piments rouges frais si vous aimez) jusqu'à obtenir la consistance d’une pate homogène. Réserver.
Dans un fond d’huile, à feu doux, faire revenir la partie blanche des oignons émincés jusqu'à transparence. Ajouter le curcuma et faire revenir encore une minute. Monter le feu, ajouter la viande hachée, faire revenir rapidement, ajouter la pâte épicée et laisser cuire cinq minutes. Ajouter une bonne poignée de tiges d’oignons vert émincées. Eteindre le feu et laisser refroidir.
Tailler trois bandes dans chaque feuille de brick. Poser sur chaque bande une cuillérée de viande et plier comme là par exemple. Coller au blanc d’œuf.
Au moment de passer a table, faire dorer les sambos a la friteuse, quelques minutes de chaque coté, et les faire égoutter sur du papier absorbant. Pour les allergiques a la friture, vous pouvez les faire a la poêle ou au four bien sûr, mais vous n’obtiendrez jamais le même gonflant croustillant. Désolée...
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dimanche 17 octobre 2010
jeudi 14 octobre 2010
Le temps des pommes
Parce que d’autres en parlent mieux que je ne pourrais le faire :
« Pour bien apprécier l’essence sauvage et âcre de ces fruits d’octobre, il est nécessaire de respirer l’air aiguisé d’octobre ou de novembre. L’air et l’exercice dont profite le marcheur donnent un caractère différent à son palais et il désire un fruit que le sédentaire qualifierait d’agressif et de dénaturé. Ils doivent être mangés dans les champs, quand le corps est éveillé par l’exercice, quand le temps glacial vous mordille les doigts, quand le vent fait s’entrechoquer les branches nues ou bruisser les rares feuilles qui restent et quand alentour on entend le cri du geai. Ce qui est aigre à la maison, une marche tonifiante le rend sucré. Certaines de ces pommes devraient être ainsi étiquetées : « A manger au vent ».
[…]
Peintes par les frimas, certaines d’un jaune clair et éclatant, ou rouges, ou pourpres, comme si leur sphère entrainée par une rotation régulière, avait pu jouir des influences égales du soleil sur toute sa surface. Certaines se parent de la plus imperceptible touche de rose qu’on puisse imaginer, d’autres sont maculées de profondes trainées rouges comme la robe d’une vache, ou de centaines de vaisseaux sanguins réguliers rayonnant de la fossette de la tige à l’extrémité de la relique florale, comme des lignes méridiennes, sur un fond à la teinte de paille. D’autres arborent de fines touches de rouille verdâtre, ici et là, comme un subtil lichen, avec des marques cramoisies et des yeux plus ou moins convergents embrasés par l’humidité ; d’autre encore sont parsemées de nœuds, de taches de rousseurs et de pincées de poivre côté tige, avec de petites pointes pourpres sur fond blanc, échappées comme par accident du pinceau de Celui qui colore les feuilles d’automne. Il en est également qui sont parfois rouges à l’intérieur, comme imprégnées d’un beau feu, nourriture féerique, trop belles pour être mangées, pommes des Hespérides, pommes du soleil couchant ! Mais, comme les coquillages et les galets du rivage, elles doivent être vues scintillantes au milieu des feuilles flétries au fond d’un bois reculé, dans l’air d’automne, ou bien dormantes dans l’herbe humide, et non pas fanées, affadies à la maison. »
Henry David Thoreau- Les Pommes Sauvages – Ed. finitude
(un homme qui aimait les pommes – merci Patoumi)
Les pommes du jardin de mes parents ne sont pas complètement sauvages, mais pas entièrement domestiquées non plus, fermes, un peu âcres, une pointe d’amertume, et certainement cueillies dans le vent. Elles font merveille dans les gâteaux d’automne, comme celui-ci, un classique familial de ma maman dont la recette vient de la tante Renée. Simple, si simple, mais moelleux, caramélisé juste un soupçon, pratiquement que du fruit. J’ai tout juste rajouté une pointe de cannelle et de vanille à la recette originale, mais ce n’est pas indispensable, et remplacé le beurre doux par du ½ sel (et là c’est indispensable).
Gâteau aux pommes
Mélanger dans un saladier :
- 7 cs de farine
- 6 cs de sucre
- 1 paquet de levure chimique
Mélanger dans un bol (par exemple un margrethe rouge cerise, merci Mingou):
- 2 œufs entiers
- 4 cs de lait
- 3 cs d’huile
- ¼ cc de cannelle moulue
- ¼ cc de vanille liquide
Faire un puits dans la farine et y verser petit à petit le mélange du bol en fouettant pour obtenir une pâte semi-liquide. Peler les pommes, les couper en tranches fines et les incorporer petit à petit dans la pâte, jusqu’à saturation (environ 4 belles pommes).
Verser le mélange dans un moule beurré, et enfourner dans le four préchauffé à 210°C (thermostat 7).
Lorsque le gâteau est doré, après environ 20 minutes de cuisson, ajouter sur le dessus un mélange composé de :
- 70g de beurre ½ sel fondu
- 1 œuf
- 4 cs de sucre
Remettre au four environ 15 à 20 minutes jusqu’à ce que le dessus soit bien doré et les bords légèrement caramélisés.
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mardi 12 octobre 2010
Un jazzman dans le Vexin
Publicité locale encore une fois, mais on ne sait jamais, j’ai peut-être quelques lecteurs dans la région.
Et puis on n’a pas si souvent des musiciens de cette qualité dans la région. Merci Hervé !
vendredi 8 octobre 2010
Jeudi du train, ça continue
Ces temps-ci, le « wagon restaurant » du Paris-Gisors fonctionne à plein régime. Entre les brioches maison riches en beurre du petit matin, le café croissants frais d’un jour de grève précédent, le pain du mois de chez Kayser (petite préférence personnelle pour celui au chorizo), les invendus d’une grande maison de chocolat, les divers gâteaux et les crêpes au lait de ferme du goûter et les saucissonnades du soir, on tue le temps dans les éclats de rire.
Hier soir un voyageur non initié, assis au milieu de ce groupe de fêtards, regardait avec stupéfaction apparaitre autour de lui jambon, saucisson, foie gras, pain aux figues et aux noisettes, gâteaux et bouteilles, dans le joyeux bazar habituel. Timide de prime abord, son casque de moto sagement rangé sur les genoux, il a commencé par refuser les diverses charcuteries qui lui passaient sous le nez, pour finir par succomber à l’offre d’un verre de vin et de quelques gâteaux aux canneberges. Il faisait un peu trop chaud, le délicieux Bordeaux familial de Chai Dumè rosissait les joues, on était bien dans notre bar roulant.
Décidément j’aime bien ce train. On va encore nous dire qu’on ne pense qu’à manger. Mais non, on prend juste des forces en attendant les grèves de la semaine prochaine.
J’avais emprunté une recette de sablés chez Sandra. Comme d’habitude, je ne l’ai pas regretté, ils sont absolument délicieux, acidulés, totalement accoutumants. Je reprends sa recette, je tiens à la conserver celle-ci. Mais allez donc voir ses photos de sablés en direct, et essayez de ne pas succomber.
Sablés canneberges amandes
- 170g de beurre ramolli (ou margarine sans lait)
- 125g de sucre glace
- 2 jaunes d'oeufs
- 2 cc de jus de citron
- 190g de farine
- 110g d'amandes en poudre
- 110g de cranberries (canneberges) séchées sucrées
- une grosse poignée d'amandes mondées et/ou de pistaches mondées
Couper le beurre en petits morceaux. Au robot, travailler le beurre le pour lui donner une consistance pommade.
Verser le sucre glace et travailler le mélange jusqu’à obtenir un aspect crémeux et homogène.
Ajouter les jaunes d'oeufs et le jus de citron et mélanger jusqu’à incorporation complète.
Verser la farine tamisée et les amandes en poudre et mélanger jusqu'à formation d'une pâte épaisse mais sans travailler la pâte avec excès (une pâte trop travaillée rend les biscuits plus durs à la cuisson).
Incorporer les canneberges séchées en malaxant à la main pour une répartition plus homogène. Diviser la pâte en 2 morceaux de même poids et les façonner grossièrement en gros boudins.
Hacher finement les amandes (ou les pistaches) et rouler chaque boudin dans ce mélange. Les envelopper dans du film alimentaire et laisser reposer au réfrigérateur plusieurs heures de façon à raffermir la pâte.
Préchauffer le four à 180. Garnir deux plaques de cuisson de papier sulfurisé. A l’aide d’un couteau aiguisé couper des tranches d’environ 8 mm d’épaisseur dans un boudin (laisser l’autre au frais), les disposer un peu espacés sur la plaque et les enfourner pour environ 12 minutes. Les laisser refroidir sur la plaque 2 minutes avant de les disposer sur une grille jusqu’à complet refroidissement. Les conserver dans une boite en métal.
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Et encore un grand merci à Dumè et à son frère pour le Château la Courtiade, un vin qui voyage plutôt bien.
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