On partait en 4L, vers le sud, sur la via Pontina. Passées les dernières banlieues ocres, la vieille route romaine s'étirait toute droite, entre ses rangées d'arbres. Une campagne plate, écrasée de soleil, quelques pins parasols de loin en loin. La vieille 4L vibrait de partout, on n'entendait pas la musique, mais peu importe, elle roulait.
Passé Cisterna, on quittait la Pontina direction Sabaudia. Le ciel s'éclaircissait sur la mer. Là, pas la plage de luxe, non, pas de chaises longues ni de parasols, juste une longue et étroite bande de sable qui s'étirait à l'infini derrière les dunes. Et la Méditerranée.
L'endroit était pratiquement désert, à part la baraque du vendeur de boissons, de glaces et d'éternels sandwichs tomate-mozzarella. Comme ils me paraissaient fades au début, pas de sel, pas d'huile d'olive. C'était de la mozzarella di bufala, celle de la région, fraiche, moelleuse, suintant le lait. Elle se suffisait à elle même. On mangeait nos sandwichs, face à la mer.
.....
C'est fou comme même les saveurs fades peuvent vous manquer quelquefois. On trouve à Paris de la mozzarella di bufala artisanale, dans quelques crémeries italiennes dont le décor, la musique, le crémier qui s'adresse au client en italien, te font faire tout à coup un bond en arrière - cette impression d'être dans un film italien des années 60.
"Dopo, Signora? Basta cosi?"
Merci à Estérelle, géniale pourvoyeuse d'adresses parisiennes.
Cooperativa Latteria Cisternina
48 rue du Faubourg Poissonnières
75010 Paris
mon adresse:
Cooperativa Latteria Cisternina
37, Rue Godot de Mauroy
75009 Paris
Cette fois-ci, la mozzarella, j'ai voulu la préparer à l'huile d'olive parfumée au gingembre, sur une idée du livre de Philippe Delacourcelle, Cuisiner avec des épices. Encore un livre fourmillant d'idées, écrit par un chef au goût voyageur, et offert par Marion, ma complice gourmande du vendredi.
C'était bon, différent et pourtant à peine surprenant. Mais je crois que la prochaine fois, je retournerai à mes premières amours: rien ne va mieux à la mozzarella qu'un simple filet d'huile d'olive, juste parfumée d'olive.
La recette est sur la Fureur des Vivres...
Passé Cisterna, on quittait la Pontina direction Sabaudia. Le ciel s'éclaircissait sur la mer. Là, pas la plage de luxe, non, pas de chaises longues ni de parasols, juste une longue et étroite bande de sable qui s'étirait à l'infini derrière les dunes. Et la Méditerranée.
L'endroit était pratiquement désert, à part la baraque du vendeur de boissons, de glaces et d'éternels sandwichs tomate-mozzarella. Comme ils me paraissaient fades au début, pas de sel, pas d'huile d'olive. C'était de la mozzarella di bufala, celle de la région, fraiche, moelleuse, suintant le lait. Elle se suffisait à elle même. On mangeait nos sandwichs, face à la mer.
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C'est fou comme même les saveurs fades peuvent vous manquer quelquefois. On trouve à Paris de la mozzarella di bufala artisanale, dans quelques crémeries italiennes dont le décor, la musique, le crémier qui s'adresse au client en italien, te font faire tout à coup un bond en arrière - cette impression d'être dans un film italien des années 60.
"Dopo, Signora? Basta cosi?"
Merci à Estérelle, géniale pourvoyeuse d'adresses parisiennes.
Cooperativa Latteria Cisternina
48 rue du Faubourg Poissonnières
75010 Paris
mon adresse:
Cooperativa Latteria Cisternina
37, Rue Godot de Mauroy
75009 Paris
Cette fois-ci, la mozzarella, j'ai voulu la préparer à l'huile d'olive parfumée au gingembre, sur une idée du livre de Philippe Delacourcelle, Cuisiner avec des épices. Encore un livre fourmillant d'idées, écrit par un chef au goût voyageur, et offert par Marion, ma complice gourmande du vendredi.
C'était bon, différent et pourtant à peine surprenant. Mais je crois que la prochaine fois, je retournerai à mes premières amours: rien ne va mieux à la mozzarella qu'un simple filet d'huile d'olive, juste parfumée d'olive.
La recette est sur la Fureur des Vivres...