L’oiseau vole sans limite
Les collines jointes ont repris leurs couleurs d’automne
Du sommet au pied de la crête de Huazi
La mélancolie n’a pas de fin
Wang Wei
Mais non, ne les jetez pas tous ces petits bouts de fromage un peu moisis qui embaument votre boite à fromages. Vous voyez bien ce que ...
23 comments:
Un très beau poème de Wang Wei et une belle peinture.
Bises,
Rosa
... ça me donne envie de revoir "Printemps, été, automne, hiver, et automne"... et même d'y être...
Pas follement gai, mais que c'est beau!
J'aimerais savoir lire la peinture chinoise, pour tout saisir :-).
Mélancolie, ah, va t'en, ou ne reste pas trop longtemps :-)
Tant de poésie par un mercredi gris et pluvieux. J'aime moi aussi ce film de Kim Ki Duk.
C'est joli ... Ici, les oiseuax ont volé dans le soleil de l'été indien ... C'était beau aussi ! ;o)
Bisous
Hélène
Belle saison que l'automne.
Merci Gracianne pour ce Haiku et pour le tableau :)
très joli :)
La mélancolie est une sentiment que tu cultives (ou du moins que tu éprouves souvent), j'aime aussi beaucoup les peintures chinoises mais je dois avouer ma grande inculture en la matière.
Tu lis aussi le chinois???
Cet été en Inde, quand je me suis trouvée face aux flancs de montagne recouverts à perte de vue de plantations de thé où toutes les nuances de vert éclatant se côtoyaient, j'ai pensé à toi, vraiment. J'ai voulu t'en envoyer une photo, mais le MMS a nettement ses limites face à la beauté du monde. Alors que la peinture, la poésie, la littérature...
Non Pascale, je ne lis pas le chinois. Il me reste tout juste quelques notions.
Mais j’aime la poésie et la peinture de cette période là, empreintes de Taoïsme et de Bouddhisme Chan (zen), qui décrivent si bien l’insignifiance de l’homme face à la grandeur de l’univers.
Pour les curieux, ces deux article de Wikipedia sur la peinture chinoise
et le Shanshui (peinture de paysage)
sont assez bien faits je trouve (ceci dit, je ne suis pas spécialiste).
Camino Mayor
Camino
Y mi calle se desliza en la pantalla del vivir.
Avanzo entre una sucesión de mundos
Rompiendo la maleza trás mis pasos,
Avanzo.
Entro en la sonrisa regalada,
Tú mis horas de la tarde ansiada.
sopadeajo
Grand Chemin
Je chemine
Et ma rue se glisse sur l´écran du vivre.
J´avance entre une succession de mondes
Rompant la brousse derriere mes pas,
J´avance.
J´entre en le sourire offert,
Toi mes heures de l´après midi espéré.
PS: est-ce que les Haikus ne sont pas des poèmes japonais plutôt que chinois ? (en fait je ne sais presque rien de haikus)
Les herbes se couvrent
d'automne
Je m'assieds
Matsuo Bashô 1644-1694
Laissons venir et partir la tristesse
J'ai trop séché les cours de chinois aux Langues O' pour arriver à lire le poème sans la traduction (et puis dernièrement, j'ai bossé sur du vocabulaire beaucoup plus technique), mais j'adore la concision de cette poésie, tout ce qu'elle arrive à exprimer en si peu de mots...
Je vois bien que vous n´avez pas aimé mon poème, Gracianne...
C´était la seule chose que je peux faire et ce n´est pas bon, ma...
http://www.youtube.com/watch?v=sKN6lYU5bZ4
Je vous adjoint donc un poème que j´aime de Lorca sur l´amour homme/femme et que je n´ose point traduire/interpréter en françois:
Y que yo me la llevé al río
creyendo que era mozuela,
pero tenía marido.
Fue la noche de Santiago
y casi por compromiso.
Se apagaron los faroles
y se encendieron los grillos.
En las últimas esquinas
toqué sus pechos dormidos,
y se me abrieron de pronto
como ramos de jacintos.
El almidón de su enagua
me sonaba en el oído,
como una pieza de seda
rasgada por diez cuchillos.
Sin luz de plata en sus copas
los árboles han crecido,
y un horizonte de perros
ladra muy lejos del río.
Pasadas las zarzamoras,
los juncos y los espinos,
bajo su mata de pelo
hice un hoyo sobre el limo.
Yo me quité la corbata.
Ella se quitó el vestido.
Yo el cinturón con revólver.
Ella sus cuatro corpiños.
Ni nardos ni caracolas
tienen el cutis tan fino,
ni los cristales con luna
relumbran con ese brillo.
Sus muslos se me escapaban
como peces sorprendidos,
la mitad llenos de lumbre,
la mitad llenos de frío.
Aquella noche corrí
el mejor de los caminos,
montado en potra de nácar
sin bridas y sin estribos.
No quiero decir, por hombre,
las cosas que ella me dijo.
La luz del entendimiento
me hace ser muy comedido.
Sucia de besos y arena
yo me la llevé del río.
Con el aire se batían
las espadas de los lirios.
Me porté como quien soy.
Como un gitano legítimo.
Le regalé un costurero
grande de raso pajizo,
y no quise enamorarme
porque teniendo marido
me dijo que era mozuela
cuando la llevaba al río.
J'ai eu la chance de suivre, aux Langues O, les cours d'un immense professeur, un lettré chinois, Mr. François Cheng . J'aimais la façon dont il nous psalmodiait la poésie chinoise, la rendant vivante dans toutes ses dimensions, sens, son, picturales. C'était dans une autre vie. J'en retiens, bien des années plus tard, qu'elle est intraduisible. Et que la poésie, parfois, aide à vivre.
Sopadeajo, je ne me mêlerai pas de juger de poésie dans une langue que je ne maitrise pas du tout. J'aime beaucoup la sonorité de la langue espagnole et énormément la poésie de Lorca. Il me semble que vous devriez ouvrir votre propre blog, de poésie, de musique, d'opinions politiques
C'est un temps à lire des poemes...
Bon week-end
Haiku
Reuil
Ranku
Niais
Tanka
Fer
Gracias Gracianne por invitarme a abrir mi propio blog ya que incluso los de-pocas-luces como yo tenemos derecho a expresarnos aunque probablemente sin ningún lector, vanamente. Estoy impresionado al saber que has estudiado chino, uno nunca sabe ante quién se mide.
Je ne connaissais pas. très joli et l'illustration aussi.
Tu m'as donné envie de relire le
seul livre de François Cheng que
nous ayions "D'où jaillit le chant"
magnifiquement illustré ...."La
Voie des Fleurs et des Oiseaux dans
la tradition des Song".
Bonne semaine.
Que c'est délicat ...
Merci Artsakountala, c'est gentil.
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