vendredi 25 décembre 2009
dimanche 20 décembre 2009
Copenhague? Pffffffffffffffffffff
Il serait temps de prendre les choses en main nous-mêmes, peut-être?
Non?
jeudi 17 décembre 2009
mardi 15 décembre 2009
Un parfum de sauge
C’était la fin des années 70. Les filles brodaient des fleurs sur leurs jeans, la cafette du lycée était autogérée, les mégaphones sortaient à la moindre occasion et j’apprenais le grec ancien en cuisinant. Nous abandonnions de temps en temps Sophocle à ses tragédies pour aller festoyer dans la salle de cuisine attenante. Nos cours avaient un parfum de sauge. Celui des feuilles rapportées de Grèce par Françoise – on appelait alors nos profs par leurs prénoms, il arrivait même qu’on les tutoie – infusées et sucrées d’un miel épais du Péloponnèse, accompagnant des beignets au miel, des kadaïfis ou des baklavas.
J’ai adoré mes cours de grec.
J’en ai gardé le goût de la sauge.
Rôti de porc au lait et à la sauge
800g de rôti de porc *
4 tranches de jambon de Parme
10 feuilles de sauge
10g d’ail
Sel, poivre
6 dl de lait entier
2 dl de crème fleurette
Hacher ensemble très finement le jambon, la sauge et l’ail. Ajouter du sel et du poivre. Percer le rôti tous les 2 cm à la pointe d’un couteau, et insérer un peu de hachis dans chaque incision. Dans une cocotte à fond épais, faire revenir le rôti sur toutes ses faces. Ajouter ensuite le restant de hachis et le laisser blondir une minute. Verser le lait et la crème fraiche. A ébullition, baisser le feu, couvrir et laisser mijoter à feu doux environ 45 minutes.
Sortir le rôti et réserver au chaud. Passer la sauce au mixer plongeant pour éliminer les grumeaux. La faire réduire un quinzaine de minutes à feu vif.
Servir la viande avec du riz ou des pates, nappée de sauce.
* Excellent aussi avec un rôti de veau.
Recette tirée de cuisine Toscane a Villa Gamberaia, de Camilla Zalum, éditions Noêsis.
vendredi 11 décembre 2009
Des travaux, un polar et du saumon confit
Les gars sont fiers de leur boulot, ils restent tard après la tombée de la nuit, font, défont, recommencent, perfectionnent, reculent de quelques pas pour admirer leur installation. Des artisans, des vrais.
On admire aussi, conquis. Tant pis pour le chaos, la boue, les horaires chamboulés, on vit avec.
" The boy ?"
"Here in Hamburg. Wants to save mankind. Who from ? mankind of course. A Tartar. So he said. A Mussulman. Been commanded by Allah to come to Hamburg and study so he can save mankind. "
" Any reason why Allah picked him out ? "
Le saumon, lui, était rose.
Saumon confit à l’huile d’oliveAeglaselt küpsetatud lõhefilee
- 500g de filet de saumon
- 2 cs de gros sel (j’ai utilisé du sel de Maldon)
- 1 cc de sucre en poudre
- ¼ cc de poivre fraichement moulu
- 2 citrons bio, coupés en tranches fines
- 25-30 cl d’huile d’olive
mercredi 9 décembre 2009
Addiction
Tellement bons que c'en est presque indécent.
Mon palmarès perso, pour le moment:
31 Belle Ile
chocolat au lait, anis sauvage de bord de mer
4 Sauge et orange
chocolat au lait, sauge et zestes d'orange frais
23 Girofle et citron
chocolat noir, clous de girofle de Malaisie, zestes de citrons frais
J'ai déjà goûté d'excellents chocolats, mais alors là, mais alors là....
Durand, chocolatier à Rennes
Merci Docteur Patoumi!
lundi 7 décembre 2009
Mais si on mange des légumes !
Evidemment, il y a beaucoup de viandes dans ces pages, à tel point qu’on pourrait nous croire entièrement carnivores. Je manque quelque peu d’inspiration il est vrai quand il s’agit de parler des soupes – pourtant, elle est belle celle avec le gros os de jambon dedans – des salades ou des pâtes aux légumes du quotidien. L’hiver surtout, quand les étals de poireaux, de choux et de racines diverses me laissent régulièrement perplexe.
Il y a des trésors pourtant dans ces simples légumes d’hiver. Les côtes de bette par exemple, dont j’ai longtemps détesté le goût de terre, font merveille gratinées au Beaufort.
On a juste fait un peu de viande pour accompagner les légumes. Avec des petites patates du jardin de mon père, et tout plein d’ail et d’oignons confits dans le jus. Des légumes, aussi.
Gratin de côtes de bette
2 belles bottes de côtes
20g de beurre ½ sel
20g de farine
25 cl de lait
1 bouquet garni
Sel, poivre, muscade
Beaufort
Bien nettoyer les côtes, ôter le vert et le pied filandreux. Les rincer soigneusement a l’eau. Les cuire à la vapeur 7-10 minutes, jusqu’à ce qu’elles soient tendres. Bien laisser égoutter.
Faire chauffer le lait avec le bouquet garni. Laisser infuser.
Dans une casserole à fond épais, faire fondre le beurre à feu moyen, ajouter la farine et mélanger au fouet. Laisser cuire 1 minute.
Hors du feu, ajouter le lait chaud en fouettant. Remettre sur le feu et laisser cuire jusqu’à épaississement en fouettant constamment. Saler, poivrer, muscader.
Disposer les légumes dans un plat à gratin, arroser de béchamel, parsemer de Beaufort fraichement râpé. Enfourner dans le four préchauffé à 200°C pour 15 minutes, jusqu’à ce que le gratin soit joliment doré.
dimanche 6 décembre 2009
mardi 1 décembre 2009
Un matin d’automne
Le café fume dans le silence de la cuisine.
Le vent tourne. Il y a dans l’air une fraicheur subite. Quelques feuilles restées accrochées aux branches bruissent par moment, comme traversées de frissons.
Nuit noire et quai de gare glacé. Foule endormie roulant vers le pays du travail.
Ne plus penser à la couette encore chaude. Respirer, laisser l’esprit se concentrer sur de simples plaisirs. Dehors, le jour se lève sur un ciel sans nuages, il fera beau. Le poulet adobo de l’autre dimanche, moelleux, juteux et croustillant à la fois était tout simplement délicieux.
Le train passe la Seine, croisant le chemin des péniches. Le sourire est à l’intérieur.
Poulet Adobo
- 1 petit poulet
- 2 cs d’huile
- 1/3 de tasse (80 ml) de vinaigre de cidre
- ¼ de tasse (65 ml) de sauce soja
- 3 gousses d’ail émincées
- 1 dé de gingembre râpé
- 2 feuilles de laurier
- 1 cc de poivre noir en grains
- 1 cs de sucre en poudre
- ½ tasse (125 ml) d’eau
Dans une poêle, faire revenir les morceaux rapidement à l’huile sur toutes les faces, pour leur faire prendre une belle couleur dorée. Disposer dans un plat, napper de sauce et servir avec du riz blanc (et éventuellement comme ici avec quelques tranches de concombre histoire de rajouter un peu de fraicheur et de croquant).