La forêt des Lande est couchée, comme une boite d’allumettes éparpillées. Les toits sont éventrés, les rivières pleines.
Quand tu passes au travers d’une catastrophe naturelle, après la peur, tu te retrouves les bras ballants, dévasté de l’intérieur par la violence du choc, assommé par l’ampleur de la tâche à accomplir.
Nettoyer, reconstruire une vie normale, rassurante.
Tu ne te plains pas, tu n’as pas le temps, et puis d’autres ont subi pire que toi. Tu retrousses tes manches.
Alors, si ce jour là, le voisin vient frapper à la porte, proposer son aide pour remettre les tuiles en place, élaguer les arbres tombés sur la route, ou prêter son groupe électrogène, tu lui es infiniment reconnaissant. Celui-là, c’est un être humain.
D’ici, on est un peu loin pour aller frapper à la porte. Mais on est voisins quand même :
Fondation de France
Aide aux victimes de la tempête dans le Sud-Ouest