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mardi 29 mars 2016

La Pointe du Groin


Ce coin-là de Paris, c’est un peu un village, les rues pavées serpentent derrière l’église St Vincent de Paul, il y a des arbres, de la vigne vierge sur les murs, on y entend même les oiseaux. Comme un retour en arrière. La Pointe du Groin aussi est dans son jus, un rien bordélique, déco tellement vintage qu’elle semble authentique, des tables de bois brut, des nappes à carreaux, de la pénombre, des lumières indirectes, un piano à queue, des pots de terre cuite. De la musique aussi, de la gouaille, un coté très parisien malgré la charcuterie bretonne, les huitres et les galettes saucisses.  

Au-delà du décor, et du casse-tête inutile des jetons (groins) qui sont la monnaie locale, c’est surtout un chouette endroit pour se poser sur un tabouret un midi, avec des copines, regarder la lumière changeante jouer dans une pinte de bière (excellente) et déguster en devisant quelques assiettes faussement rustiques composées d’excellents produits. Ce jour-là j’ai saucé jusqu’à la dernière tranche de pain au levain mon œuf de la mort aux asperges et aux épinards. Et pas vu passer le temps.

La Pointe du Groin
8 rue de Belzunce
75010 Paris

vendredi 5 septembre 2008

Une tortilla sur les quais de la Seine



Paris est un port. Gris. On l’oublie, emportés par le tourbillon quotidien des rues.
Et pourtant, sa plus grande avenue, c’est la Seine. Grise. Tranquille. Clapotant doucement en bord de quai.

Il suffit de descendre sur les berges. Le trafic sur le pont de la Concorde n’est plus qu’une rumeur. Les pavés des Champs Elysées trop éloignés pour être vraiment gênants.Il y a des gens qui vivent là, sur les péniches.


Ils ont installé sur les ponts des tables, des chaises, des jardinières. Leurs maisons tanguent doucement au gré des vagues. Il n’y a personne. D'ailleurs je n’y ai jamais vu personne.

On peut déjeuner là, tranquille, loin du bruit, des foules. S’arrêter, retrouver toute la beauté de Paris. Savourer.




Tortilla de patatas
  • 1 kg de pommes de terre à chair ferme
  • 4 tranches de ventrèche
  • 1 oignon
  • 2 gousses d’ail
  • 8 œufs
  • Sel, poivre
  • Piment d’Espelette

Faire revenir les pommes de terres coupées en cubes dans l’huile, jusqu’à ce qu’elles soient un peu dorées et fondantes. D’abord à feu moyen, puis à feu doux, à couvert. En fin de cuisson, ajouter la ventrèche découennée et coupée en lardons et l’oignon émincé. Laisser fondre, sans dorer. Ajouter l’ail émincé. Saler peu, poivrer, espeletter. Réserver.

Battre les œufs en omelette. Assaisonner (attention au sel, la ventrèche est très salée). Ajouter les pommes de terre. Bien mélanger.

Dans une sauteuse à fond épais, faire chauffer 3 cs d’huile. Verser le mélange. Baisser le feu et couvrir. Quand le dessus est pris, mettre des gants, couvrir la sauteuse d’une grande assiette et retourner la tortilla (attention aux projections d’huile). Remettre dans la poêle et faire dorer de l’autre côté, environ 5 minutes. Démouler dans un grand plat, éponger éventuellement avec du papier absorbant.
Servir chaud, tiède ou froid, avec une belle salade.

lundi 25 décembre 2006

Les lumières de la Ville

Avenue Gabriel

Place de la Concorde

Rue du Faubourg St Honoré - Hermès

Rue Royale - Ladurée

Place de la Madeleine - Fauchon

Place de la Madeleine - Hédiard

Joyeux Noël et Bonne Année à tous!