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vendredi 28 octobre 2011

Billet paresseux


Joli look, mais goût et texture décevants.  Comme quoi, l’habit ne fait pas le moine.

Tant pis, cette fois vous n’aurez que les photos. Parce qu’elles me plaisaient bien, quand même.


lundi 18 juin 2007

Des croissants pour la Table Monde


Samania et Stanislas ont fait un nouveau bébé: La Table Monde, leur site tout neuf, beau et riche en recettes, nous invite au voyage culinaire.
Paris est le premier port de ce voyage en recettes. J’aime les ports, et celui-ci, j’y suis née. C’est pour moi la plus belle ville du monde, avec Rome et Naples; on a les plus belles villes du monde qu’on veut…

Petite, ma grand-mère m’emmenait au square du Sacré Coeur, dans le quartier où elle était née. Il y avait là un marchand de ballons, de gros ballons multicolores accrochés à un bâton. Un jour, le marchand a lâché le bâton. Je me souviens de ce gros bouquet multicolore s’envolant dans le ciel de Paris. Je ne saurai jamais si j’ai rêvé ce souvenir.

C’était ma ville, je ne la voyais pas. J’ai découvert qu’elle était belle en la quittant. Mon père qui me conduisait à l’aéroport, était passé par les Champs Elysées et la place de la Concorde, pour dire au revoir à Paris. L’aube était rose, la Concorde était vide. J’ai emporté l’image à l’autre bout du monde.


Depuis, je n’ai jamais cessé de la regarder, cette ville polluée, bruyante, grise. Mais magnifique et vibrante aussi. Cette ville dont j’arpente les rues depuis des années et dans laquelle je me perds toujours. Cette succession de villages et de mondes. J’aime voir le toit des Invalides briller de tous ses feux le matin, quand j’arrive sur la Place de la Concorde par la rue Boissy d’Anglas. J’aime cette place, les pique-niques aux Tuileries, les péniches-maisons sur les bords de Seine. Les traces de l’enceinte de Philippe Le Bel dans les entrailles du Louvres, les bancs tranquilles des jardins du Palais Royal. Les petites rues tortueuses du Marais, la Place des Vosges et les jardins de l’hotel Sully. Je m’arrête là, mais je pourrais vous emmener plus loin. Paris est un spectacle permanent, les Parisiens sont d’éternels badauds.

Quand on est loin, très loin, et qu’on pense à Paris, ce qui vient à l’esprit c’est tout ça, mais c’est aussi l’odeur du café noir trop amer au bar d’en face et les croissants tout chauds de la boulangerie du coin. Vous allez me trouver chauvine, mais c’est à Paris qu’on trouve les meilleurs croissants du monde, les plus moelleux et feuilletés. Ils ont un goût qu’on ne retrouve pas ailleurs, le goût d’un croissant Parisien.

Alors je vous ai fait des croissants:


La recette vient du Pétrin, extrêmement précise comme d’habitude et illustrée de diapos. Vous pouvez y aller en toute confiance. Si j’arrive à le faire, tout le monde en est capable. Il faut simplement avoir du temps devant soi et de la patience.

Sandra, grâce à toi, si un jour je vais vivre de nouveau loin d’ici, je saurai retrouver le goût de Paris. Merci aussi à Samania et Stanislas de m’avoir poussée à me lancer dans cette recette. C’etait extrêmement satisfaisant, la pâte était douce, un plaisir à travailler, le résultat égal aux espérances. Longue vie à la Table Monde.

Et merci à William, un de mes copains du train Paris-Gisors, qui m’a gentiment autorisée à utiliser ses photos de Paris. Elles sont bien meilleures que les miennes.