Quelquefois l’esprit vagabonde, surtout au printemps. Il me vient alors une envie irrépressible d’aller en Italie, voir si l’air est toujours plus léger et le ciel plus bleu au delà des Alpes.
Il y a quelques temps déjà, en allant me promener par là-bas, je suis tombée sur les cuisines des Cuochi Di Carta. Les cuisines parce qu’ils sont six à écrire, éloignés par la géographie mais pas par l’esprit. Six à nous faire partager la vraie cuisine d’Italie, pas celle des magazines, non, mais les plats et les produits authentiques des terroirs italiens.
En décembre, comme je rêvais sur les belles tartines de Fontina fondue qui sortaient de leur four, me désolant de ne pas trouver ce fromage ici, Kat m’en a envoyé un morceau par la poste. Un beau morceau de Fontina crémeuse, achetée à la fruitière locale de son coin du Val d’Aoste. Plus un joli morceau de Parmesan vieux de 36 mois, qui venait directement de Parme, quelques épices à pain d’épice et de la marjolaine du jardin. Encore un bonheur de colis!
Marion me disait l’autre jour que j’avais dû être très sage pour mériter tout ça. Je n’en suis pas sûre, mais je suis certaine d’être profondément reconnaissante et émerveillée de la générosité de mes amis.
Les fromages ont orné notre table de Noël, toute la famille a apprécié la Fontina, proche de notre Reblochon mais plus douce.
Il y a quelques temps déjà, en allant me promener par là-bas, je suis tombée sur les cuisines des Cuochi Di Carta. Les cuisines parce qu’ils sont six à écrire, éloignés par la géographie mais pas par l’esprit. Six à nous faire partager la vraie cuisine d’Italie, pas celle des magazines, non, mais les plats et les produits authentiques des terroirs italiens.
En décembre, comme je rêvais sur les belles tartines de Fontina fondue qui sortaient de leur four, me désolant de ne pas trouver ce fromage ici, Kat m’en a envoyé un morceau par la poste. Un beau morceau de Fontina crémeuse, achetée à la fruitière locale de son coin du Val d’Aoste. Plus un joli morceau de Parmesan vieux de 36 mois, qui venait directement de Parme, quelques épices à pain d’épice et de la marjolaine du jardin. Encore un bonheur de colis!
Marion me disait l’autre jour que j’avais dû être très sage pour mériter tout ça. Je n’en suis pas sûre, mais je suis certaine d’être profondément reconnaissante et émerveillée de la générosité de mes amis.
Les fromages ont orné notre table de Noël, toute la famille a apprécié la Fontina, proche de notre Reblochon mais plus douce.
Et puis ces jours-ci j’ai eu envie de refaire ces tartines de fromage fondu qui m’avaient tant fait envie. J’ai coupé de belles tranches d’un Casareccio maison, je les ai fait griller un peu. Je les ai frottées d’ail, puis aspergées d’un peu de vin blanc sec. Il en faut peu, une petite cuillerée à soupe par grande tranche, il ne faut pas cacher le goût du fromage. J’ai recouvert d’une tranche fine de jambon blanc, et d’une belle epaisseur de Fontina. Chez Kat c’était du jambon de Parme, mais désolée, je n’en avais pas. Rapé un peu de noix de muscade là-dessus. Ajouté un peu de champignons en lamelles revenus dans du beurre salé et parfumés de cette épice Sud-Africaine, Grains of Desire, dont je raffole (un mélange de poivre noir, de pétales de pavot, ginseng, écorces d’orange, raifort, muscade et clou de girofle). Repassé sous le grill du four cinq minutes pour faire fondre le fromage et dégusté avec une salade assaisonnée d’une vinaigrette à la moutarde, bien relevée.
Je ne vous raconte pas comment c’était bon! Alors, Kat, Remy, j’espère que j’ai fait honneur à votre cadeau. Merci encore!