Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
Je suis partie avant l’aube. Sur le pare-brise de la voiture, le givre dessinait des figures complexes.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je suis partie avant l’aube. Sur le pare-brise de la voiture, le givre dessinait des figures complexes.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Le train à cette heure est encore endormi, les conversations sourdes. L’aube se lèvera à la hauteur d’Herblay
Ma solitude est peuplée d’ombres.
J’aime bien Zabelle Courlis, qui sait capter la simple beauté d’une goutte d’eau sur une fleur.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Ce soir, au retour, il fera nuit. Mais le feu dansera dans la cheminée. Plus tard, on posera la pizza sur le rebord.
Vendredi.
And the forests will echo with laughter
Pan Pizza massalé
Pâte
Garniture
En machine à pain : verser le lait, l’huile d’olive, le sel et le sucre. Ajouter la farine puis la levure. Lancer sur programme pâte (15 minutes de pétrissage et repos de 45 minutes pour la mienne).
A la main : dissoudre la levure dans un peu de lait, verser la farine, le sucre et le sel dans un grand bol. Faire un puits et ajouter les liquides. Commencer à mélanger à la main. Ajouter la levure. Mélanger jusqu’à former une boule. Verser sur un plan de travail fariné et pétrir environ 10-15 minutes, jusqu'à ce que la pâte soit souple et élastique. Déposer la pâte dans un grand saladier huilé, couvrir d’un film alimentaire, et laisser lever environ 45 minutes dans un endroit chaud (par exemple le four préchauffé a 95°C puis éteint).
Pendant ce temps:
Pâte
- 165g de farine T45
- 3,5g de levure déshydratée
- 1/4 cc de sel
- 105 ml de lait
- 1 cs d’huile d’olive
- 1 cc de sucre
Garniture
- 200g de bavette hachée
- 1/2 oignon émincé
- 1 gousse d’ail émincée
- 1 pouce de gingembre frais, rapé
- 1 cc de curcuma
- 1 cc d’épices à massalé
- 1 boule de mozzarella coupée en petits dés
- 1 piment vert émincé en rondelles
- 2 cs de coulis de tomate
- Huile d’olive
En machine à pain : verser le lait, l’huile d’olive, le sel et le sucre. Ajouter la farine puis la levure. Lancer sur programme pâte (15 minutes de pétrissage et repos de 45 minutes pour la mienne).
A la main : dissoudre la levure dans un peu de lait, verser la farine, le sucre et le sel dans un grand bol. Faire un puits et ajouter les liquides. Commencer à mélanger à la main. Ajouter la levure. Mélanger jusqu’à former une boule. Verser sur un plan de travail fariné et pétrir environ 10-15 minutes, jusqu'à ce que la pâte soit souple et élastique. Déposer la pâte dans un grand saladier huilé, couvrir d’un film alimentaire, et laisser lever environ 45 minutes dans un endroit chaud (par exemple le four préchauffé a 95°C puis éteint).
Pendant ce temps:
Hacher la viande. Faire revenir dans un fond d’huile d’olive l’oignon, jusqu'à ce qu’il devienne transparent. Ajouter l’ail, le gingembre, le curcuma et les épices massalé. Laisser revenir une minute. Ajouter la viande, laisser revenir jusqu'à coloration. Saler, poivrer, espeletter. Réserver.
Une fois la pâte levée, la verser sur un plan de travail fariné, bouler et laisser reposer 5 minutes.
Verser 3 cs d’huile d’olive dans un moule à manqué de 27 cm. Bien répartir.
Etaler le pâton à la main, à la taille du moule, et le déposer au fond du moule (la pâte ne doit pas recouvrir les bords).
Dans le four préchauffé puis éteint, laisser la pâte lever environ 20 minutes.
Une fois levée, sortir la pâte du four. Préchauffer le four à 205°C. Garnir la pizza avec précaution, en évitant d’écraser la pâte et sans surcharger la garniture. Laisser un espace libre d’environ 1 cm tout autour. Commencer par le coulis de tomate, puis la sauce à la viande, la mozzarella et enfin les rondelles de piment. Verser un filet d’huile d’olive sur le dessus. Enfourner pour 20 minutes environ.
Une fois la pâte levée, la verser sur un plan de travail fariné, bouler et laisser reposer 5 minutes.
Verser 3 cs d’huile d’olive dans un moule à manqué de 27 cm. Bien répartir.
Etaler le pâton à la main, à la taille du moule, et le déposer au fond du moule (la pâte ne doit pas recouvrir les bords).
Dans le four préchauffé puis éteint, laisser la pâte lever environ 20 minutes.
Une fois levée, sortir la pâte du four. Préchauffer le four à 205°C. Garnir la pizza avec précaution, en évitant d’écraser la pâte et sans surcharger la garniture. Laisser un espace libre d’environ 1 cm tout autour. Commencer par le coulis de tomate, puis la sauce à la viande, la mozzarella et enfin les rondelles de piment. Verser un filet d’huile d’olive sur le dessus. Enfourner pour 20 minutes environ.
38 comments:
Merci Gracianne de nous faire découvrir cette artiste de l'image. Je suis allée sur son site, c'est magnifique !!
Je t'imagine rentrant le soir chez toi au chaud après avoir affronté le froid et dégustant en famille cette pizza ! Pour moi ce sera sans piment :( je ne suis pas copine avec !
Je t'embrasse :)
j'aime beaucoup ce poème, et ce billet. à la fois mélancolique, et réconfortant.
:)
Belle description de moments de vie ... c'est un vrai plaisir à lire et à regarder (les photos sont magnifiques) et la soirée s'annonce agréable ...
tout comme Marion !
:)
Je pensais tout à l'heure que c'était un vrai temps à Pizza, le givre en moins par ici.
Merci pour le lien Curlis.
C'est pas sur le coin de la cheminée, mais au fond du gosier, qu'on poserait cette pizza-là. Vaudou, la pizza. Oui.
Il ne fait pas ce temps-là ici mais ce n'est pas une raison pour se priver d'une si belle pizza ! ;o)
Bises
Hélène
Splendide, c'est ma Dame qui va aimer : le poeme (Victor Hugo) et la pizza (les piments). un sans fautes.
btw la poesie de ta prose est, a mon avis, a la hauteur de de celle des vers de VH.
Oups Monsieur Avital a réussi a me faire rougir.
C'est gentil, mais il ne faut pas exagérer quand même :)
Un beau billet! Cette première photo est si atmosphérique!
Ta pizza, par contre ne me calme pas... Elle me donne trop faim!!!
Bises et passe un très bon weekend au coin du feu!
Rosa
C'est beau Gracianne !! Vraiment beau !! C'est tout ce que je peux dire
Et on se croit avec toi de l'aube jusqu'au soir.
Bon week-end, Gracianne.
Qu'elles est originale, la pizza de ma navetteuse préférée, à l'oeil poétique.
Belle ambiance, beau poeme. Et l'aube sur les quais de la scène en allant au boulot ... me voilà nostalgique. C'est bon la nostalgie.
Magigifique introduction en forme d'élégie au vendredi. :-)
Et la pizza exotique... Mmmmmhhh... Avec le feu de cheminée en plus...
Beijinhos.
La pizza et les photos que tu nous fais découvrir sont divines !
Pizza Ô!dacieuse! j'adore!
Et le poème, ben, je sais cette fois que ce n'est pas de toi, mais pô grave!
Ta pâte à pizza est un grand classique chez nous et le coup du four, ça marche à chaque fois. Cette photo est de saison. j'ai cette image en ouvrant mes volets chaque matin.
Bises et bon week-end au coin du feu
Hélène
Introduire ta pizza par un si beau poème c'est magnifique et on avance avec toi "sans rien voir au dehors"et on arrive vers une pizza très gourmande, merci pour ce bon moment et aussi pour le lien. Bonne soirée
C'est facile à dire depuis mon île mais pour un tel paysage, je pourrais partir avant l'aube sans que rien ne m'attende. Envoûtant. Merci Gracianne. Bonne fin de semaine.
J'aime beaucoup ce poème. Je connais Ze courlis, par Marion bien sur, elle fait de superbes photos.
Chez nous le pizza c'était hier avec cette pâte merveilleuse, merci de nous l'avoir fait découvrir.
Que de souvenirs d'enfance dans ces lignes, merci de me faire revivre cette émotion. Et ta pizza doit être tout simplement terrible :-)
c'est dingue, ce sont pratiquement les 2 seuls vers que je connaisse par coeur, tu n'es pas ma copine pour rien
la photo aurait pu être faite pour aller avec ce poème
Quand j'ai pris cette photo un matin, ce poème m'est immédiatement venu a l'esprit ... Sa suite est d'ailleurs prévue sur courlis.com
et, Gracianne, merci de ton si gentil message sur mes photos ...
Thank you Gracianne for buiding us a stairway to heaven.
Bon week-end.
Victor Hugo, du brouillard et une bonne pizza ... un feu de cheminée et c'est le début du bonheur ...
Tu me fais découvrir un bien joli courlis! Merci beaucoup!
Comme c'est beau le chant du courlis
cendré ! belle découverte.
Bon dimanche.
J'aurais pu me douter qu'entre Murakami et Auster trônait fièrement Victor, sans rides et sans reproches. Un de mes poèmes préférés, sans doute, de ceux que l'on apprend au collège, que l'on relit au lycée, que l'on décortique impudiquement en khâgne. Ceci dit, je préfère ta version des notes finales, plus gaies. Du lait dans la pâte à pizza, elle est si belle. J'ai jamais eu un si beau résultat : la cuisson à 205°C, et toutes ces précautions, certainement. ça me donne envie de faire des pizzas plus délicates.
Je me suis égarée avec le chant du courlis
au fond des bois, mais je reviens et je
relis ta recette de pizza qui est très
élaborée et le mélange viande et épices
est très astucieux. Je ferai pour tester
mon nouveau four.
Tu as mis bien sur du courlis de tomate.!..
L'automne, ses couleurs, ses frimas, ses brouillards, c'est vraiment le temps de la poésie... et des bons petits plats au coin du feu !
Du coup, je suis allée chercher la version complète de ton poème que je connaissais sans connaître... bien triste, mais bien beau... vive Internet !
Ahhhhh! soupir...
Je tromperais bien une part de cetet tarte dans un rougail de tomates, soupir ...
Gracianne, j'agiterai mon mouchoir quand le soleil se lèvera! Bises;o)
Et,non ça ne sera pas une "Tarte-pizza"
mais celle là !! Elle est au four.
Tchao.
Ah, celle-ci c’est une de mes préférées je crois. J’espère qu’elle plaira à tes amies. Tu me diras.
La meilleure pizza-maison jamais mangée m'a t-on dit hier soir !! La bouche pleine, j'ai opiné du chef.
Que tu me fais plaisir, Dame Mijo!
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