mardi 23 juin 2015

Du tigre bleu au Fleuve Vert



Je suis l'homme qui a arpenté la terre entière 
Sans jamais parvenir à s'arrêter. 
Je suis celui qui n'a pas osé suivre jusqu'au bout le tigre bleu de l'Euphrate. 
J'ai failli. 


De la poésie des fleuves :


11 comments:

Marielle a dit…

Euphrate, Yang Tsé Kiang, des noms qui t’emmènent en voyage rien que de les lire ou de les prononcer.
Merci pour ces instants de douceurs et de poésie, même avec le truculent Jean Gabin
bises

Gracianne a dit…

Tout le plaisir est pour moi chère Marielle. Et si tu n’as jamais vu un Singe en hiver, je te le recommande absolument, c’est un pur chef d’œuvre.

E. a dit…

une pensée pour ceux qui ont été interpelés par ce texte mercredi matin !

Gracianne a dit…

On y pense fort, en espérant que les correcteurs seront compréhensifs et se souviendront qu'à 17 ans, le Tigre était bien loin de leur aire géographique connue :)

Jean-Michel 71 a dit…

Rêver un impossible rêve
Porter le chagrin des départs
Brûler d'une possible fièvre
Partir où personne ne part...

(La quête, Jacques Brel)

Bonne soirée
Jean-Michel 71

Hélène Picken a dit…


...Et depuis je n'ai fait qu'agoniser.
A l'instant de mourir,
Je pleure sur toutes ces terres que je n'ai pas eu le temps de voir.
Je pleure sur le Gange
lointain de mon désir.
Il ne reste plus rien…

Les correcteurs seront compréhensifs. Chez nous, les débats sur le sujet étaient animés. Des bises










Hélène (Cannes) a dit…

ça m'a fait sourire aussi ... mais je me suis mise à leur place quand j'avais 17 ans ... et j'espère de tout coeur aussi qu'on ne leur en tiendra qu'un peu rigueur ! En tout cas, ton extrait m'a donné envie de revoir ce Singe en Hiver ...

Gracianne a dit…

Jean-Michel, pas mal, bien dans l’esprit du sujet, Don Quichotte, Alexandre, même combat ? Je ne sais pas si on aurait eu une bonne note (certainement pas terrible, l’exercice-carcan du commentaire demande un peu de pratique), mais on a au moins quelques références originales :)

Hélène, au moins, cela aura permis à certains de découvrir Laurent Gaudé. Le texte choisi était très beau je trouve. De lui je n’ai lu que le soleil des Scorta, j’avais beaucoup aimé ce roman, cette écriture épurée, sèche, comme le paysage qui l’inspire.

Hélène, il me semble que ce que recherchent les correcteurs, ce sont des devoirs bien construits (après tout, ce n’était pas l’épreuve de géographie).
Ce film est une merveille (merci à Joe pour l’extrait). Et tout ça me donne envie de lire enfin le bouquin d’Antoine Blondin.

lilizen a dit…

Voici un autre retour ma chère Gracianne, celui-ci : https://www.youtube.com/watch?v=tspPiq-7wU4 Marizibill du grand Léo, via Guillaume Appolinaire, merci Gracianne pour le regard du jour...

Gracianne a dit…

Merci pour ta contribution Lili - « ce n’est pas de moi »…

Bon, j’aurais plutôt tendance à dire « du grand Apollinaire, via Léo Ferré », j’ai un peu du mal avec la voix du Grand Léo, même si j’aime cette adaptation des poèmes d’Apollinaire. Je dois encore avoir le vinyle quelque part – un double il me semble – ou bien c’était une compil avec les poèmes d’Aragon, de Verlaine et Rimbaud aussi, la pochette était jaune. Beaucoup de ces poèmes me sont restés en tête grâce à sa mise en musique. « Est-ce ainsi que les hommes vivent… ? »

Babzy.B a dit…

J'aime beaucoup Gaudé je n'avais pas entendu parler de la polémique :)et très bon extrait de film :)

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