REPORTERS SANS FRONTIÈRES ORGANISE LES 24 HEURES CONTRE LA CENSURE SUR INTERNET ET APPELLE LES INTERNAUTES À SE MOBILISER
Rendez-vous sur http://www.rsf.org/ du mardi 7 novembre 11h00 au mercredi 8 novembre 11h00
Créer une page sur Internet, publier des informations en ligne ou poster un commentaire sur un blog est a priori à la portée de tous. Il n’en est rien dans les treize pays épinglés par Reporters Sans Frontières à l’occasion de l’opération : 24 heures contre la censure sur Internet. Soixante et une personnes sont emprisonnées dans le monde pour avoir publié des textes "subversifs" sur un blog ou un site Web. Reporters Sans Frontières dresse une liste de 13 pays “ennemis d'Internet” qui censurent abusivement la Toile en bloquant les contenus qui critiquent leur autorité. L’Internet fait peur. Les censeurs de tous horizons en exploitent les failles et s’attaquent de front à ceux qui y avaient placé leurs espoirs. Des multinationales, Yahoo ! en tête, collaborent avec le gouvernement chinois pour filtrer le Réseau et traquer les cyberdissidents.
La défense de la liberté d'expression sur Internet et le sort des bloggers dans les pays répressifs est l'affaire de tous. Durant 24h, l'organisation propose aux internautes une CYBERMANIF INTERNATIONALE et des outils pour se mobiliser contre les prédateurs d'Internet.
Entre le mardi 7 novembre 2006, 11h00, (heure de Paris) et le mercredi 8 novembre 11h00, chacun est invité à soutenir ce combat en se connectant sur http://www.rsf.org/. Chaque clic fera évoluer la carte des “Trous noirs du web” et reculer la censure. Pour peser sur les gouvernements qui musellent ce qui devrait être un espace de liberté, et faire de cette opération un succès, la participation du plus grand nombre est nécessaire.
Des actions militantes seront par ailleurs mises en place par les bureaux des Reporters Sans Frontières à travers le monde pour dénoncer les dérives éthiques des géants de l'Internet lorsqu'ils opèrent dans l’un de ces pays.
Reporters Sans Frontières publiera la liste des treize ennemis du Net le 7 novembre et lancera, à cette occasion, sa plate-forme de blog, rsfblog, ainsi qu'une version en arabe de son site Internet, dédié à la liberté de la presse.
L’agence Saatchi & Saatchi a créé une campagne presse qui sera déclinée pour le Web, appelant toute la communauté des Internautes à se mobiliser au cours de ces 24 heures. Tous les médias, les sites et les blogs qui souhaitent s’associer à cette opération d’envergure sont invités à prendre contact avec Cédric Gervet : 00 33 1 44 83 84 74.
La liberté d’expression n’est pas un luxe. C’est un droit pour tous !
5 rue Geoffroy-Marie - 75009 Paris – Tel : + 33 1 44 83 84 71 – Fax : + 33 1 45 23 11 51
internet@rsf.org - Plus d'informations ➥ http://www.rsf.org/
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Créer une page sur Internet, publier des informations en ligne ou poster un commentaire sur un blog est a priori à la portée de tous. Il n’en est rien dans les treize pays épinglés par Reporters Sans Frontières à l’occasion de l’opération : 24 heures contre la censure sur Internet. Soixante et une personnes sont emprisonnées dans le monde pour avoir publié des textes "subversifs" sur un blog ou un site Web. Reporters Sans Frontières dresse une liste de 13 pays “ennemis d'Internet” qui censurent abusivement la Toile en bloquant les contenus qui critiquent leur autorité. L’Internet fait peur. Les censeurs de tous horizons en exploitent les failles et s’attaquent de front à ceux qui y avaient placé leurs espoirs. Des multinationales, Yahoo ! en tête, collaborent avec le gouvernement chinois pour filtrer le Réseau et traquer les cyberdissidents.
La défense de la liberté d'expression sur Internet et le sort des bloggers dans les pays répressifs est l'affaire de tous. Durant 24h, l'organisation propose aux internautes une CYBERMANIF INTERNATIONALE et des outils pour se mobiliser contre les prédateurs d'Internet.
Entre le mardi 7 novembre 2006, 11h00, (heure de Paris) et le mercredi 8 novembre 11h00, chacun est invité à soutenir ce combat en se connectant sur http://www.rsf.org/. Chaque clic fera évoluer la carte des “Trous noirs du web” et reculer la censure. Pour peser sur les gouvernements qui musellent ce qui devrait être un espace de liberté, et faire de cette opération un succès, la participation du plus grand nombre est nécessaire.
Des actions militantes seront par ailleurs mises en place par les bureaux des Reporters Sans Frontières à travers le monde pour dénoncer les dérives éthiques des géants de l'Internet lorsqu'ils opèrent dans l’un de ces pays.
Reporters Sans Frontières publiera la liste des treize ennemis du Net le 7 novembre et lancera, à cette occasion, sa plate-forme de blog, rsfblog, ainsi qu'une version en arabe de son site Internet, dédié à la liberté de la presse.
L’agence Saatchi & Saatchi a créé une campagne presse qui sera déclinée pour le Web, appelant toute la communauté des Internautes à se mobiliser au cours de ces 24 heures. Tous les médias, les sites et les blogs qui souhaitent s’associer à cette opération d’envergure sont invités à prendre contact avec Cédric Gervet : 00 33 1 44 83 84 74.
La liberté d’expression n’est pas un luxe. C’est un droit pour tous !
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18 comments:
Je suis née dans un pays où la presse souffrait la censure et les gens allaient en prison à cause de leurs opinions. Personne ne nous a aidé, après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. La démocratie s'arrêtait aux Pyrénées.
Le 25 Avril 1974 nous étions enfin libres. Nos voisins ont souffert encore une année la prison et au moins deux activistes politiques ont subi le supplice du garrote.
Comme j'ai déjà vu confondre la dictature du politiquement correct, avec la dictature tout court, je tenais à raconter mon expérience.
Ma famille était voisine de celle de Maloud... un pays tout proche du sien qui a aussi connu quelques tracas à cause d'un petit homme... un tout petit homme... et un jour quand je suis retourné là-bas, sur une place, c'était à Barcelone, j'ai vu une table comme une table de camping, pas plus grande, et dessus il y avait des journaux, des journaux anarchistes... ce jour-là je m'étais dit elle a enfin changé l'Espagne...
Alors comment ne pas soutenir reporters sans frontières !
Le droit à la liberté de s'exprimer :OUI.
Je suis une Femme de la GUYANE ,une Femme de la France ,une Femme de l'Europe mais avant tout une Femme de la Terre ,de notre Terre.
Je n'imagine pas un moment de ma vie que l'on m'empêche de m'exprimer ,oui ,j'ai cette chance je suis une priviligiée .......Combien de Femmes ,combien d'Hommes sont morts pour avoir dit la vérité ,la réalité,il faut que cela cesse.En tant que Femme ,je suis touchée par la pauvreté ,par la négligence ,par l'ignorance,par le manque d'information cachée .Les frontières ,elles sont réelles :nous sommes assis devant notre poste de télévision ,nous prétons l'oreille à notre poste de radio,et qu'entendons nous ? Que voulons entendre :la vérité ,non pas toujours .Parce que cela nous choque ,nous dérange et la peur nous prend.
En tant que Femme ,Mère ,Epouse et Soeur avec les autre Femmes ,je suis pour la liberté d'expression.
Hommes et Femmes nous devons êtres libres de nous exprimer ,nous devons dire ,rapporter (je n'aime pas le mot dénoncer), nous devons soutenir la presse qui par delà ces frontières fait un travail magnifique au risque de sa vie....OUI .je soutiens la liberté et le droit de s'exprimer.
j'ai fait passer le message sur mon forum .Colette a si bien parlé que je ne peux rien rajouter à part : Oui je soutiens la liberté d'expression !!
Mon mari est issu lui aussi de cette lignée d'espagnols qui se sont exilés pour pouvoir continuer à penser, pour tenter de préserver la liberté de leurs descendants, qui ont pleuré de voir Franco mourir dans son lit. Et moi de ceux qui sont allés défendre les valeurs françaises dans les "colonies", qui ont occupé en toute bonne conscience un pays où ils ont laissé des traces indélébiles qu'ils estiment bien meilleures que ce qu'ils y avaient trouvé. Malaise, donc.
Mais cela me permet de rester très vigilante et de ne pas oublier de constater que chez nous, aujourd'hui encore des tentatives d'effacer certains faits gênants existent toujours, que l'on vote des lois pour ça. Condamner la négation du génocide arménien (je ne remets absolument pas sa réalité en question), n'est-ce pas oublier de balayer devant sa porte?
Et ça aussi c'est une atteinte à la liberté d'expression, quoi qu'on en pense.
Alors, évidemment, je soutiens RSF, mais cela ouvre bien des débats, autres.
Bien sûr que RSF a raison... la cyber censure doit être combattue de toutes les façons . la censure en général aussi. Il faut être vigilant pour toutes les petites choses qui sont des censures permanentes... a commencer par ne plus oser employer les vrais mots pour parler des choses.
juste qlq mots pour te dire merci, je me brancherai à 11 h, je ne peux que me sentir mobilisée par ce genre d'initiatives...
Merci de relayer l'info également Gracianne :)
J'ai lu l'info chez Emilie. Malheureusement, je rejoins Mamina dans son commentaire, et la censure n'est pas seulement sur le net. J'ai parfois l'impression de revenir 40 ans en arrière. Je fonce sur le site.
Merci de nous rappeler cela , les commentaires que je viens de lire à la suite de ton billet sont très forts .
Je viens de le lire chez Irisa, merci Gracianne d'avoir mis ce billet. C'est vrai que la liberté d'expression est très importante, elle fera avancer les choses et taire certaines autres... Hier je suivais un reportage sur des femmes qui ne peuvent pas s'exprimer librement ou étudier tout simplement dans leur pays et je déplore qu'à cette époque ces femmes soient meurtries de la sorte sans pouvoir réagir. Merci à ceux qui ont réalisé ce reportage avec les risques encourus car sans eux on ne saurait rien sauf que le monde il est beau !
Non à la censure, oui à la liberté d'expression, bien entendu !
Mais "Liberté d'expression" c'est quoi ?
C'est aussi le pretexte que certains Etatsuniens utilisent pour se permettre de publier des infos racistes et xénophobes (KKK et compagnie)en toute impunité, au nom de la liberté d'expression, et là pas question de censure.
Ils appellent ça "Freedom of Speech".
Pour être honnète, il faut quand même rappeller que n'importe quel petit black ou hispano, ou non WASP, peut avoir un flingue pour se défendre contre les cagoules blanches à pointe, alors quelquepart ça compense...
Oui à la liberté d'expression, mais pas nimporte comment.
Oui à la censure, des fachos, des pédophiles et autres connards !
Olivier
Et zut, j'arrive encore après la bataille. La censure est partout, même où on ne l'attend pas : http://www.kozlika.org/kozeries/index.php/2006/10/08/605-au-revoir-bereno-et-merci
Bravo et merci Gracianne pour ton billet
Je savais que l'on pouvait compter sur toi pour parler de cette action de RSF. En plus, c'est magnifiquement illustré. J'aime ta sensibilité, Gracianne. :-)
Merci pour vos commentaires sensibles ou passionnés, sur cette question. Qui a dit qu’on ne s’intéressait qu’à la bouffe par ici?
Je crois, comme le souligne si justement Maloud, qu'il ne faut pas tout confondre.
La censure du politiquement correct, c'est une autre question, nous pouvons choisir ou non de nous soumettre à la pression sociale.
Le contrôle des sites à caractère raciste, xénophobe, pédophile, et j'en passe, c'est encore une autre question - plus difficile certainement - à débattre. Mais là encore, nous avons voix au chapitre, nous pouvons voter dans nos pays pour ceux qui établissent les réglementations.
Non, le sujet de cette action de RSF, c'est la liberté d'expression muselée, contrôlée, fliquée par l'Etat dans des pays aux régimes tous plus ou moins totalitaires. Vous êtes allés voir la carte des pays concernés? C’est ce dont parlent Maloud, Dorian, Snapulk. Ce qui se passe ailleurs aujourd’hui était le quotidien des portugais et des espagnols il n’y a pas si longtemps. En Russie d’aujourd’hui un journaliste peut se faire descendre pour avoir dit la vérité. Et là, il n’y a plus débat, ça devient évident non?
Oui à la liberté d'expression ! Malheureusement, les cyberdissidents ne sont que la face visible de l'iceberg. L'information est malheureusement bien trop souvent voilée que ce soit par censure, désinformation ou non dit. Ne serait ce que sur Internet, la censure peut se faire aussi bien au niveau des DNS ou plus vicieusement encore, au niveau des moteurs de recherche ! C'est un peu plus cool que l'emprisonnement mais aussi beaucoup plus sournois. En tout cas, bravo pour ton engagement.
J'arrive trop tard... mais je vais quand même voir sur le site. Je connaissais surtout RSF pour son travail auprès des sans-papiers qu'on renvoie chez eux sans se soucier de ce qui les y attend... Il a tellemnent de combats à mener...
PS: je parlais de l'autre RSF, bien sûr, le Réseau...
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