Celui-ci il faut que je vous en parle, vite fait, avant la toute fin de la saison des prunes. Mais si, dans le nord il reste encore quelques quetsches sur les arbres, à cueillir de toute urgence.
Ce gâteau est d’une simplicité enfantine, comme souvent les gâteaux de Nigel Slater et le résultat est un délice de moelleux-beurré-fruité-acidulé, avec le croquant des noix en contrepoint. Il a comme un goût breton, ou grand-breton plutôt. J’ai dû le refaire deux fois pour les copains du train, tellement il a plu (c’est un vrai gâteau de voyage, comme il est de bon ton de les appeler de nos jours).
Mais si vous n’avez pas la chance de prendre, comme nous, le Paris-Gisors, vous pouvez parfaitement le déguster sur une table immobile. Je peux vous promettre qu’il n’en restera plus une miette.
PS : désolée pour les photos de train, pas top, mais il était trop bon pour ne pas le publier celui-ci.
Moelleux aux prunes de Nigel Slater
- 100g de beurre doux
- 50g de beurre ½ sel
- 150g de sucre blond de canne
- 16 prunes (tout dépend de la taille, ici des quetsches)
- 3 oeufs
- 75g de farine tous usages
- 1 cc de levure chimique
- 1cc d’extrait de vanille maison
- 100g d’amandes en poudre
- 50g de cerneaux de noix
Préchauffer le four à 175°C. Graisser un moule à manqué de 20-22cm, et doubler le fond du moule d’un rond de papier cuisson (important, la première fois je ne l’ai pas fait et le gâteau colle un peu).
Battre ensemble au fouet le beurre mou et le sucre jusqu’à ce que le mélange soit jaune pâle et mousseux. Un robot fera ca bien plus efficacement qu’à la main. Ajouter la vanille. Arrêter quand le mélange est léger, mou et couleur glace à la vanille. Pendant ce temps, couper les prunes en deux et les dénoyauter.
Casser les oeufs, les battre légèrement à la fourchette, puis les ajouter petit à petit au mélange œuf sucre. Tamiser ensemble la farine et la levure et les ajouter doucement au mélange, à la spatule plutôt qu’au mixer. Ajouter la poudre d’amande, puis les cerneaux de noix concassés.
Verser le mélange dans le moule. Disposer les prunes au-dessus. Enfourner pour 40-45 minutes jusqu’à ce que le gâteau soit bien doré. Tester la cuisson avec une brochette en métal, il faut qu’elle ressorte propre. Laisser refroidir dans le moule 15 minutes avant de démouler.
Attention : comme c’est un gâteau très moelleux, il est fragile et se casse facilement, démouler avec précaution.
22 comments:
Miam, publier un tel billet à l'heure où l'estomac commence à gargouiller c'est fort peu charitable ! Est-ce que cette recette pourrait être détournée avec des pommes acidulées ?
Lydia, désolée….
Et oui, absolument, mais peut-être en les faisant revenir un peu au beurre préalablement. Cette base convient bien à des fruits un peu humides à mon avis, les poires par exemple. Et moi j’ai très envie d’en refaire un avec les petites pèches de vigne acidulées de mes parents.
Un délice, j'en suis sûre! Il faudra que je le teste.
Bises et merci pour ton gentil commentaire,
Rosa
Il me tente vraiment celui-ci !!!
Dimanche j'ai fait "un fondant aux poires de Marcelline" de Bertrand Raynaud. Un régal aussi !
Belle semaine
vive le train!....et vive les bons gros gateaux!....
Quel plaisir ces voyages en train, le gâteau a l'air délicieux ! :)
Tu me fais rêver avec tes voyages en train. Elle est très bien cette photo ;-) Bonne journée
Quel charme, ces partages gastronomiques dans le train !
J'adore ton idée de nous faire voyager tout en nous mettant l'eau à la bouche!
Comme je t'ai déjà dit : je prendrais bien le train moi!
Ah oui alors, comme tu dis, nous n'avons pas la chance de prendre le Paris Gisors ;o)
Rien que de le voir, il me fait drôlement envie ce gâteau.
bises
' Voyage , Voyage... '
Biz en passant.
Essayé avec des framboises (qui remontent ces dernières semaines) et c'était très bon. Merci.
Il a l'air si délicieux !
Encore des prunes ici aussi, je note :)
Decidemment, il a toujours des chouettes idees ce Nigel Slater! Vous me donnez envie de me replonger dans son Kitchen Diary :)
Je trouve votre version pique-nique/train tres chic!
Bises, en passant, aussi, je cours toujours entre deux trains.
Alacharette, bonne idée les framboises, j’en suis sûre. J’ai essayé avec des pêches de vigne de mon côté, et ce n’était pas franchement réussi, trop humide, un peu trop d’amertume des pêches.
Michèle, Ann ie, welcome. Le train ce n’est pas une idée, c’est un mode de vie. Et nos goûters, quelquefois, sont carrément plus chics, assiettes et serviettes joliment imprimes, jolis verres. Cette fois-là c’était juste un gâteau, en passant.
Un gâteau pas trop compliqué à faire, le fait de prendre en photo dans le train me tente encore plus ! Merci.
C’est drôle Margot, ces photos de train, pourtant un peu ratées, floues, semblent plaire. Surement parce que ce n’est pas une mise en situation, c’est du vivant :)
Fait la semaine passée. Nous n'étions que deux et nous nous sommes ré-ga-lés pendant 3 jours!! Une merveille à refaire très vite ;-)
Bonne journée.
Lavande, je suis ravie, moi aussi je l’avais adore celui-ci. Ce n’est plus la saison des prunes, mais il faudrait essayer avec d’autres fruits juteux et acidulés pour voir si ça fonctionne aussi bien.
j'ai testé ce gateau avec des reines claude fermes....gros sousis: j'au du enlever le gateau du four 11 minutes avant la fin cat il etait deja bien brun. le centre du gateau est resté liquide, alors que le reste du gateau etait cuit. Je rate rarement un gateau,et mon four est nickel, alors je suis assez decue.
divine31
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