mercredi 5 septembre 2007

Frontière

Un jour, on racontera aux enfants qu’il existait autrefois, entre les pays d’Europe, des lignes imaginaires appelées frontières. Peut-être auront-ils du mal à nous croire.
Et pourtant elles n’ont pas disparu depuis bien longtemps. Ce n’est pas que je regrette les barrières et les douaniers. Mais elles marquaient quand même un moment magique, celui où on traverse pour trouver de l’autre côté l’inconnu, le différent, l’aventure.


Les frontières d’Espagne se transforment progressivement en centres commerciaux. Finies les petites ventas vieillottes où l’on trouvait pêle-mêle des alcools, des jambons, des cigarettes et des bonbons. Place aux supermarchés flambant neufs, clinquants, où l’on peut tout acheter, de la chaussure au plat à paella, en passant par des myriades de jambons et de chorizos, des bouteilles de whisky géantes, des poupées espagnoles, des fromages innombrables, des planchas, des épices à paella, des moules à l’escabèche, du turron, des pastillas de caffe y leche – enfin bref, de véritables cavernes d’Ali Baba pour amateurs de produits espagnols.

Alors évidemment, on a fait comme tout le monde, on a rempli le coffre de toutes sortes de victuailles délicieuses, dont un odorant morceau de morue salée, auquel je n’avais pas su résister, malgrè la moue dubitative de mon fils.

Et je n’ai pas regretté. Ca faisait longtemps qu’Elvira me disait que c’était vraiment autre chose que la morue pré-dessalée sous vide que l’on trouve habituellement par ici. Elle avait raison évidemment: un goût un peu sauvage, fort mais délicieux. Et mon gamin ne s’est pas fait prier pour en manger.


Bakalau Baiona
Morue de Bayonne

1 kg de morue salée
1 kg de pommes de terre
1 petit bouquet de persil haché
2 gousses d’ail
1 feuille de laurier
1 oeuf
1 tasse à café de chapeleure
4 cs d’huile d’olive
piment d’espelette

La veille, faire tremper la morue pendant une nuit, en changeant l’eau plusieurs fois.
Remplir un grand faitout d’eau froide et y plonger la morue, la peau tournée vers le haut, avec la feuille de laurier. Compter environ une demi-heure pour que l’eau commence à frémir, et pocher la morue 3 minutes (l’eau ne doit pas bouillir). Retirer le poisson du faitout et y plonger les pommes de terre coupées en morceaux. Les laisser bouillir dans ce court-bouillon pendant 15-20 minutes, puis égoutter.
Pendant ce temps, ôter la peau et les arrêtes de la morue, puis l’effeuiller.
Dans une cocotte (en terre si vous avez), faire revenir environ 10 minutes l’ail et le persil hachés dans un fond d’huile d’olive. Ajouter la morue émiettée et cuire 5 minutes. Saupoudrer d’une pincée de piment d’espelette.
Préchauffer le four à 200°C.
Ecraser les pommes de terre bouillies dans une grande jatte, ajouter le reste d’huile et bien mélanger.
Dans un plat allant au four, dresser une couche de morue, puis une couche de pomme de terre, et terminer par une couche de poisson. Mélanger la chapelure à l’oeuf battu et parsemer sur le dessus. Enfourner pour 15 minutes et servir dans le plat à gratin.

Excellent avec une simple salade verte.

Recette tirée de Le petit livre de recettes du Pays Basque – Anne Marie Galé – Editions First.

54 comments:

Anonyme a dit…

Une recette bayonnaise... je ne pouvais pas ne pas mettre mon grain de sel...oui les ventas ne sont plus ce qu'elles étaient, mais l'ambiance est quand même différente de l'autre côté, sans parler des produits...
merci pour le petit retour au pays...e ciao a tutti

Flo a dit…

oooooh tu en as de la chance ;-) Pour moi c'est peu pareil avec l'Allemagne ! Bon moins de bonnes choses que toi, mais certaines perles se trouvent à 10 mn de chez moi en voiture !

stef a dit…

j'adore y aller car je ne suis qu'à 2h30 mais c'est toujours un grand plaisir et la morue HUUUUUmmm!! j'adore!!!

Mamina a dit…

Oh oui, moi aussi j'aimais quand on passait le frontière franco-suisse pour aller à Genève. On revenait avec des jouets (introuvables à l'époque en France)et du chocolat (meilleur qu'en france) et quand on arrivait à la frontière, il y avait la décharge d'adrénaline de epur que le douanier nous fasse ouvrir le coffre!

Anonyme a dit…

Alors là moi aussi je ne me ferai pas prier pour goûter à ton plat.

Anonyme a dit…

Cet été nous avons traversé les pyrénées en passant par les petits chemins buissonniers ! certes il ne faut pas être pressé ! mais les petites routes sont si belles, il y a encore l'ancien poste frontière, pas de supermarché mais un petit village un peu plus bas, avec son bistro...

Rosa's Yummy Yums a dit…

Wahou, tu as trop de la chance! J'ai aussi la frontière française et pleins de magasins, mais sans voiture c'est difficile de faire le plein de bonnes choses...
Ton plat est magnifique! Il me plaît beaucoup...

Bises,

Rosa

Anonyme a dit…

la moue dubitative du fiston ... quand je pense que j'ai failli me sentir mal dans une épicerie indienne :))))
Mais j'ai confiance en toi, tu saurais me faire manger de la morue, et je sais que je ne cours pas grand risque ;)
des bisous !

Anonyme a dit…

ton plat me fait énormément pensé à celui que nous faisait ma grand mère étant petite!! de doux souvenirs!
j'essaierai ta recette!

Elvira a dit…

Tu te doutes bien que ces frontières me sont familières. Celle d'Hendaye, puis celle de Fuentes de Onõro. Après cette dernière, il y avait la première ville portugaise, Vilar Formoso. C'était les vacances! Je trouvais leurs passages très important, quand j'étais petite. Je me souviens des poupées andalouses kitsch (à l'époque, qu'est-ce que je les trouvais belles!), du pastis de contrefaçon, des pyramides de porto détaxé... :-)

Ta recette... Un Portugais ne l'aurait pas désavouée, c'est clair! Délicieuse...

Anonyme a dit…

Ta photo me donne envie d'y gouter, pourtant la morue n'est pas le poisson que je préfère, sans doute parce que j'en ai pas mangé de la "vraie", qui vient de "là-bas"!

Mingoumango (La Mangue) a dit…

Ta recette me rappelle le Portugal...

Anonyme a dit…

Comme toi... forcement plein de souvenirs quand on habite à une soixantaine de kilomètres de la frontière espagnole.
Je garde en mémoire l'air saturé d'odeurs sucrées de fruits confits et d'alcool dans les petites boutiques de l'époque.
Mon rêve alors, était d'avoir le costume de danseuse de flamenco, rouge avec des pois noirs, et l'élégante mantille qui allait avec...soupir...
Milesker Gracianne.

Clairechen a dit…

Ah la morue! Voilà encore un poisson qui me manque, tiens!!!
Ma maman la déssale toujours elle-même et la prépare avec une sauce blance!!!
Ooooh que de souvenir!! Il faut que je revienne en France!!!!

Anonyme a dit…

Même si les "frontières" espagnoles ont beaucoup perdu de leur charme, tu as su en tirer profit avec brio!

Anonyme a dit…

Moi aussi je suis comme toi j'adore aller dans les ventas, on se croirait dans une caverne d'ali baba, j'en connais une qui a un peu gardé l'aspect des anciennes maison de contrebandiers, elle est entre ainhoa et dancharria, un peu paumée mais avec les bonnes indications on la trouve. En plus ils ont la très bonne habitude de t'offrir un coup à boire au resto-bar d'à côté !

lena sous le figuier a dit…

Pré-dessalée sous vide? Oh ciel quelle époque... C'est vrai que la morue séchée, je ne la trouve qu'au marché. Elle est incontournable dans la brandade du Vendredi Saint, tradition familiale oblige.

Mais j'aime la servir cuite, effeuillée, revenue dans une poêle avec de l'ail, de la tomate, du piment et du thym.

J'imagine l'odeur dans le coffre entre la morue, la ventrèche et cie...Ah quand les gourmets voyagent...

Alhya a dit…

je t'interdis de me tenter ainsi Gracianne! non mais tout est appel au voyage, dans ton billet. les premières lignes, je les ai relues 3 fois, elles sont sublimes...

Brigitte a dit…

Elkarrekilako Denbora .
Ainohia restera à jamais gravé dans ma mémoire..le moscatel, le méchant porto, les conserves de sardines miau-miau et ces gilets basques bleu marine et rouge avec de gros pompons comme fermeture. Bah! voilà un potiok est sur le point d'entrer dans ma cuisine.
Merci !!

Kevin Kossowan a dit…

Mmmmm. Merci!

Hélène (Cannes) a dit…

Ici, on en trouve encore facilement. On trouve encore le stockfish, et ça, ça sent fort, fort, fort. Il faudra, si ce n'est déjà fait, que tu goûtes à notre estocaficada niçoise la prochaine fois que tu passes dans le coin.
Il y a aussi les langues de morue séchées, enfin bref, plein de trucs come ça, qui sentent fort mais qui "goûtent bon" ...
Bises et à bientôt
hélène

Claude-Olivier Marti a dit…

Heu alors on dira ca partout sauf en Suisse ou elles existent encores ces maudites frontières...vous avez quelques chose à déclarer ? ah oui, 1dl de vin en trop, on va faire une petite feuille n'est-ce pas....moi j'aimerais bien qu'elles me manquent ^^! biz

Unknown a dit…

Cette recette me rappelle un gratin de bacalhau que l'on mangeait au Portugal, quand j'étais plus jeune. J'en étais dingue et je vais vite essayer de préparer ta recette. Elle a l'air fabuleuse.

maloud a dit…

Maintenant que tu as découvert la vraie morue, je suis sûre que tu viendras au Portugal. C'est mieux qu'en Espagne. Je te prête mon spécialiste pour te guider. Il ne m'a jamais déçue.

Anonyme a dit…

Eh oui, les temps changent! Il est certain que les produits achetés sur place ont un autre goût que ceux trouvés ici.

Anonyme a dit…

Comme on dit : il n'y a pas photo entre la morue salée et la pré-salée sous emballage.
J'ai de la chance de pouvoir m'en procurer sans problème et je ne m'en prive pas. Le seul hic : son prix

Anonyme a dit…

Voilà le type même de plat que j'adore manger mais le préparer ...

Anonyme a dit…

C'est vrai que les frontières sont à la fois nécessaires et réductrices, enrichissantes et frustrantes, à nous d'en faire des plaisirs et de les faire partager comme telles à nos enfants, je crois que nous sommes sur la même longueur d'onde!

Anonyme a dit…

C'est bon, la morue, et ton plat me fait bien envie. Quant aux ventas,je me dis d'une façon un peu snobinarde que ces boutiques sont souvent affreuses etc... mais à peine entrée, je veux tout acheter et je m'en sors avec trois ou quatre plaques de turron dur, des tonnes de mini-boites de seiches à l'encre, du chorizo etc, etc...

Anonyme a dit…

J'ai presque du mal à croire que toi, avec des origines basques de surcroît, tu n'avais jamais cuisiné de morue salée/séchée. Tu as commencé par une recette que j'aime bien faire, sais-tu qu'on appelle une proche cousine "Morue à l'Auvergnate", le piment mis à part, tout y est...
Et si tu es nostalgique des frontières, il te reste la Suisse et bientôt sans doute la Bretagne!

Anonyme a dit…

c'est tres bon la morue quand c'est bien cuisine, mes enfants en raffolent.http://www.lingerie-emotion.com

Anonyme a dit…

ah la morue salée sêchée... on entrouve chez nous sur les marchés, dans les échoppes de spécialités italiennes, c'est tout un poème. Il y a un diction prtugais qui dit qu'il y a une recette de morue pour chaque jour de l'année... la morue c'est une mine!

Gracianne a dit…

Et bien non Patrick, j’avoue. C’est Elvira qui m’a donné envie d’en faire. Mais tu sais, ma famille est de Soule, par là c’est plutôt la truite et les anguilles que l’on cuisine. Et dans le Vexin, la morue salée de bonne qualité ne court pas les rues. Tu me vois dans mon train de banlieue avec de la morue?
Nostalgique des frontières, je ne sais pas. Evidemment il y avait toujours le petit frisson au passage de la douane, mais on s’en passe très bien, comme le dit Claude. J’aimais juste le passage, l’exotisme.
Il reste évidemment la Suisse, qui n’est pas dans l’Europe (Claude et Rosa, vous savez ce qu’il vous reste à faire, à la prochaine votation sur le sujet..), et l’Angleterre, qui l’est si peu. Pour la Bretagne, je ne me prononcerai pas sur le sujet. Tu la mets où la frontière?
Evidemment Anne-Cé qu’on peut prendre les petits chemins, et changer doucement de pays sans s’en rendre compte. Ne pas s’en priver surtout, ce sont les plus jolis.
Malou, je dois avouer que la préparation me faisait un peu peur, j’avais peur de la rater, de trop la cuire, ou pas assez. Mais finalement c’est assez simple, et j’ai plein de vos recettes a tester. Aller au Portugal oui, pas une mauvaise idée :)
Et aussi goûter les langues de morue dont parle Hélène, et le stockfish, et la recette de lena sous son figuier. Vous êtes vraiment une bande de gourmands tous.
Anaik, tu me diras si tu retrouves le goût que tu cherchais.
Quant aux robes de poupées andalouses, qui faisaient rêver les petites Elvira et Véroniques, j’en avais une moi, que m’avais faite ma grand-mère. Rouge avec le bustier recouvert de dentelle. Elle est toujours bien rangée chez ma maman.

Faire des plaisirs de ces frontières, c’est joliment dit Pascale. Je crois que c’etait un peu le but du voyage, juste pour donner aux enfants un petit goût d’Espagne.

Anonyme a dit…

Merci Gracianne pour ces souvenirs qui m'enchantent! Hendaye-Irun sur la route vers le Maroc et nos paquets de turron tout craquant! Ton plat m'enchante également!

Anonyme a dit…

Moi aussi j'habite à 10 minutes d'une frontière pourtant je ne la traverse jamais! surtout pas pour y faire mes courses, les produits allemands, c'est pas mon truc!
Par contre quand on va en Italie, quel bonheur de faire le plein de provisions!

Anonyme a dit…

D'un autre côté, plus de frontière, plus de quotas. J'habite à la frontière belge et je n'en profite pas assez.... Ton plat me va à ravir

Anonyme a dit…

Ah, ca sent bon jusqu'ici. C'est si bon la morue et en plus c'est super économique.
Merci pour cette recette.

Anonyme a dit…

Bravo pour ton billet qui est une invitation au voyage.
J'aime beaucoup ta recette du "baccala"
Toujours OK pour lundi ?!
Bises Paola

Anonyme a dit…

ah... les frontières... ce n'est pas en les abolissant qu'on les éliminera ;-) mais moi aussi j'aime le sentiment « d'aller vers l'inconnu » (vers l'Autre?) et de savourer les similitudes et les différences. Ton plat me fait me souvenir comment le pays Basque et le Portugal se ressemblent. Merci pour le beau voyage.

Anonyme a dit…

Et oui, on va tous se ravitailler chez tio Pepe maintenant.

Chez nous aussi, on aime la morue. Grâce à Elvira bien entendu.

Tit' a dit…

Absolument daccodac ! J'aimais bien ce petit frisson qui me parcourait étant môme en passant la frontière, m'imaginant espion le temps d'un aller-retour en Andorre. J'aimais bien aussi passer et repasser la frontière allemande sans pièce d'identité (vrai de vrai !), incognito dans ce train au milieu de mes kamaraden de colonie, sous le regard noir du directeur ulcéré, lorsque je lui apprend quelques minutes avant l'Allemagne que j'ai perdu ma carte d'identité. C'était bien les frontières...

Anonyme a dit…

oui comme toi je suis nostalgique des frontieres et de leur petits frissons qu'elles procuraient :)
ah les ventas ,avec leurs bocadillos au jambon,le moscatel.........ça n'existe plus ?

Anonyme a dit…

oui je suis nostalgique de ces frontières, de ce petit chemin que nous prenions avec mon grand oncle quant j'étais môme... avec cette peur du douanier, Nous revenions en Bourgogne chargés de victuailles,....à cette époque j'avais l'impression d'être une extra-terrestre. Tes commentaires me touchent profondément car c'est au pays basque que sont mes racines... pourtant cela fait plus de 35 ans que je n'y suis pas retournée même si j'ai beaucoup bourlingué.....

Papilles et Pupilles a dit…

si beau !

Anonyme a dit…

il est 7h30 et j'ai envie de ton plat, c'est grave docteur?

Anonyme a dit…

Bon toi tu l'as fait tremper dans de l'eau,
Elvira du lait, je vais aller voir chez
Patrick CdM quelle est sa métthode et je m'y mets.
Bon week end.

Anonyme a dit…

C'est marrant comme on oublie, tu as bien raison. En fait, j'adorais ce passage des frontieres.

Bien belle recette encore une fois Gracianne. Pleine de touches culturelles.

Anonyme a dit…

J'ai bien envie d'essayer ce plat typique. Comme je le disais, on a surtout de la morue fraîche chez nous. La morue salée, ce sont surtout les Européens qui l'achètent.

Anonyme a dit…

J'adore la photo qui va avec ton texte, j'aime l'idée de la frontière invisible, elle m'évoque le mot "liberté".
Un peu plus au sud de Bayonne, j'ai aimé passer à Hendaye, et contempler l'Espagne qui repose juste de l'autre côté de la Bidassoa. Dès qu'on passe de l'aute côté, Hondarribia nous accueille avec ses maisons si colorées, ses tapas grignotées sur les coups de 14h et ses voix fortes et chantantes. Toute une culture qui soudain se rue et nous submerge.
J'aime regarder par dessus mon épaule et dire à ma grande: "Regarde, là-bas, c'est la France!"
Décidément, j'adore ce coin, merci pour ce billet plein de vacances et d'évasion :-)

Anonyme a dit…

Miam miam !
Comme toi, j'ai rempli le coffre de ma voiture de plein de bonnes choses (le soir je grignote souvent un morceau de Manchego) mais je n'ai pas pensé à la morue et pourtant j'adore ça ! C'est même la seule et unique exigeance que j'ai eu pendant ma grossesse il y a 2 ans : j'ai appelé une amie portugaise pour lui demander de me faire une bonne brandade de morue comme elle sait si bien les faire.
Bises.

Anonyme a dit…

C'est vrai qu'avant, il y avait de la magie à traverser les frontières. J'ai encore les mêmes sensations lorsque je descends du ferry.
Malheureusement, notre coffre de voiture est si petit qu'il faudrait partir sans bagages...
Ta brandade va très vite finir dans nos assiette, nous sommes de grands fans de morues sous toutes ses formes à la maison. La rentrée s'est bien passée mais 2 écoles différentes, je cours et toi ?
Bonne week-end

Anonyme a dit…

Les particularismes culinaires ne sont pas pour me déplaire ....Quelle abondance de bonne choses de ce côté-là des Pyrennées ....

Anonyme a dit…

EN plus, c'est joli.

Scribacchini a dit…

Oh miam! Les frontières,au fond, aujourd'hui comme alors,c'est juste des pointillés ;-) Kat

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