mardi 11 novembre 2008

Sambos'kap?

Y'a des fois, j'ai plus envie. Je me demande pourquoi je fais ça. A quoi ça sert de partager des bouts de vie avec le monde virtuel. Mais qu'est-ce que ça peut bien nous apporter?
Longtemps, ça fait trop longtemps. Une partie de ceux avec lesquels je voulais partager au début ont abandonné, ou bien sont partis jouer ailleurs.

Pascale, qui nous a emmené avec elle en Inde ces dernières semaines, et fait partager ses révoltes, m'a demandé de faire ses sambos, des samoussas de Madagascar. Je les ai accompagnés d'une salade assaisonnée de moutarde, miel, vinaigre au piment d'Espelette, d'un peu de poivron rouge émincé et de noix de cajou. On s'est régalés. Merci Pascale. C'est peut-être à ça que ça sert. Finalement.

Alors je joue le jeu, encore une fois. Marion, Estèbe, est-ce que ça vous tente de faire des toasts au porc et crevettes Thaï?



Ou bien du poulet à la bière? Vous jouez si vous voulez.

37 commentaires:

  1. T'es plus que Kap ca on n'en doute pas un instant :)

    RépondreSupprimer
  2. Ah ..tu me mets de bonne humeur juste avec un mot dès le matin ! A Mayotte aussi on les appelle sambos et avec un farce pimentée au cumbava, ce sont d'anciens souvenirs qui remontent .... Super !

    RépondreSupprimer
  3. Et moi, je suis bien contente de retarder un peu ce moment où tu te lasses des rencontres virtuelles, puis qui le deviennent moins... au fait, j'ai toujours des feuilles de methi tout ) fait tangibles, elles, ne l'oublions pas ;-))

    RépondreSupprimer
  4. Bien sûr que t'es cap et puis, bon, tu vas pas arrêter de partager avec nous quand même... ceux qui sont allés jouer ailleurs on choisi... reste encore... c'est si bon de te lire!

    RépondreSupprimer
  5. Quelques fois, nous doutons : "ça rime à quoi ?", puis dans toute cette grisaille virtuelle, un petit sourire rayonant (même virtuel lui aussi) vient relancer l'envie, cette folle envie de partage et de convivialité qui nous anime. Comme tes coms chez moi, par exemple ;o)

    RépondreSupprimer
  6. Et bien je remercie aussi Pascale!!! On se pose un peu tous cette question de temps en temps et puis les contacts virtuels se tissent au point de nouer de réelles amitiés...ou mieux deviennent réels et là c'est chouette!!

    RépondreSupprimer
  7. Parfois, je me pose la même question mais les messages sympathiques d'anonymes ou des ateliers-partage font fuir mes doutes. J'apprends des tas de choses grâce à vous.
    Pour moi, ce sera les toasts, je ne connais pas.
    Bises et bon mercredi
    Hélène

    RépondreSupprimer
  8. un petit coup de calcaire ?
    baci de Dakar ou il commence à faire un peu froid......

    RépondreSupprimer
  9. Je suis un peu dans le même état d'esprit que toi en ce moment mais un commentaire , un mail d'un lecteur et je me dis que oui, je ne fais pas mon blog pour rien. ;-)

    RépondreSupprimer
  10. Ils sont très réussis! Non, tu ne fais pas ton blog pour rien! Je suis toujours contente de lire tes billets et gentils commentaires...

    Bises,

    Rosa

    RépondreSupprimer
  11. Primo, on reste devant son clavier sans se plaindre et douter. Non, mais des fois???
    Deuzio, oui, qu'on veut bien popoter des toasts de thaï et des crevettes de porc à la bière.

    RépondreSupprimer
  12. Hé .... Mais si ça sert ! Ca sert à rencontrer, au moins virtuellement, de jolies personnes, des gens que l'on aimerait bien rencontrer dans la vraie vie, ce qui arrive d'ailleurs. Partager un bon repas avec eux, lorsque l'on fait une pizza du dimanche soir ... Alors oui Madame, ça sert.

    RépondreSupprimer
  13. Je comprends et respecte ton "coup de mou". C'est pour mieux rebondir ou aller voir ailleurs.

    RépondreSupprimer
  14. Moi aussi il m'arrive de me poser les mêmes questions, mais il suffit d'un petit truc et on a encore envie de continuer, j'étais très contente de lire sambos au lieu de samoussas, des fois il suffit de presque rien. Bon après-midi

    RépondreSupprimer
  15. mais tu nous fais voyager à ton tour toi aussi ;-)

    RépondreSupprimer
  16. Pour me faire plaisir...c'est une bonne raison non ???

    RépondreSupprimer
  17. le doute, l'affreux doute. C'est normal non? Le partage et connaître un peu mieux, devenir moins virtuel: ça sert peut-être à ça?

    RépondreSupprimer
  18. Ma chère Gracianne, tu me manquerais autant que ma sieste (à laquelle j'ai appris à renoncer) si je ne pouvais plus te lire. Et Dieu sait si j'aime dormir!
    Sans rigoler, tu fais partie des gens qui me mettent le plus l'eau à la bouche, un mélange de cuisine de maman et de copine, un truc vraiment chouette (qui me donne envie de me pencher sur les toasts)

    RépondreSupprimer
  19. Pascale m'a lancé le même défi amical et je suis de me retrouver encore une fois associé à des personnes plus du tout virtuelles qui... Je pense que depuis le temps tu sais interpréter mes ... ,-)

    RépondreSupprimer
  20. Ouh la la, c'est quoi, ce vent de désabusion qui court sur la Toile en ce moment ?

    RépondreSupprimer
  21. Ben alors ma douce !! Je rentre à peine et trouve ton billet... mais sombre si sombre !! Moi j'adore te lire, jadore voir un morceau de ta vie, et me dire que j'aimerais vraiment les partager à tes côtés, ces moments-là. J'aime ta douceur et ton calme, ta poésie et même ton côté champêtre qui pourtant, d'habitude me laisse de glace (je suis une citadine endurcie que veux-tu !!). J'aime ton humour aussi et tu le sais ta cuisine. Et ne crois pas que je te cire les pompes, je suis vraiment sincère !! Alors hauts les coeurs et rendez-vous pour la Lasagne Day, OK ?! Bisous

    RépondreSupprimer
  22. Elle vient peut-être que les donnes ont changé, Patricia. Les «codes» non codifiés n'ont plus cours, tout simplement, et la blogosphère culinaire n'est plus la même. Avant tout, il faut s'investir si le retour correspond à nos attentes, quelles qu'elles soient. Sinon, il faut réévaluer et agir en conséquence. Si par ailleurs on décide que ce qu'on a à dire vaut la peine d'être entenu, alors...

    RépondreSupprimer
  23. je peux faire les deux ? ;op
    enfin j'dis ça j'dis rien hein ? si je m'écoutais je ferais les samoussas de Pascale aussi :)

    RépondreSupprimer
  24. Partager un bout de sa vie virtuel avec les autres sa permet à une étudiante en médecine obsédée par la bouffe de pouvoir parler d'autres choses (genre de médecine) avec ses copines dans la journée et de pouvoir se défouler en lisant des blogs culinaires en attendant de ne jamais en faire un parce qu'au fond, ce serait trop chiant ^^

    Faut continuez (dès que j'ai du temps, je tente la pate à pizza tel un pizzaiolo ^^)

    Merci !!

    RépondreSupprimer
  25. Sonatina
    Rubén Darío


    La princesa está triste...¿ qué tendrá la princesa ?
    Los suspiros se escapan de su boca de fresa
    que ha perdido la risa, que ha perdido el color.
    La princesa está pálida en su silla de oro,
    está mudo el teclado de su clave sonoro
    y en un vaso, olvidada, se desmaya una flor.

    El jardín puebla el triunfo de los pavos reales.
    Parlanchina la dueña dice cosas banales
    y vestido de rojo piruetea el bufón.
    La princesa no ríe, la princesa no siente;
    la princesa persigue por el cielo de Oriente
    la libélula vaga de una vana ilusión.

    ¿ Piensa acaso en el príncipe de Golconda o de China,
    o en el que ha detenido su carroza argentina
    para ver de sus ojos la dulzura de luz,
    o en el rey de las islas de las rosas fragantes
    o en el que es soberano de los claros diamantes
    o en el dueño orgulloso de las perlas de Ormuz?

    ¡ Ay !, la pobre princesa de la boca de rosa
    quiere ser golondrina, quiere ser mariposa,
    tener alas ligeras, bajo el cielo volar;
    ir al sol por la escala luminosa de un rayo,
    saludar a los lirios con los versos de mayo,
    o perderse en el viento sobre el trueno del mar.

    Ya no quiere el palacio ni la rueca de plata,
    ni el halcón encantado ni el bufón escarlata,
    ni los cisnes unánimes en el lago de azur.
    Y están tristes las flores por la flor de la corte;
    los jazmines de Oriente, los nelumbos del Norte,
    de Occidente las dalias y las rosas del Sur.

    ¡ Pobrecita princesa de los ojos azules !
    ¡ Está presa en sus oros, está presa en sus tules,
    en la jáula de mármol del palacio real;
    el palacio soberbio que vigilan los guardas,
    que custodian cien negros con sus cien alabardas,
    un lebrel que no duerme y un dragón colosal !

    ¡ Oh, quién fuera hipsipila que dejó la crisálida !
    ( La princesa está triste, la princesa está pálida )
    ¡ Oh visión adorada de oro, rosa y marfil !
    ¡ Quién volara a la tierra donde un príncipe existe
    ( La princesa está pálida, la princesa está triste )
    más brillante que el alba, más hermoso que abril !

    ¡ Calla, calla princesa - dice el hada madrina -,
    el caballo con alas hacia acá se encamina,
    en el cinto la espada y en la mano el azor,
    el feliz caballero que te adora sin verte
    y que llega de lejos, vencedor de la muerte,
    a encenderte los labios con su beso de amor !

    RépondreSupprimer
  26. Je vais continuer dans mes expériences
    Thaï et ces samoussas vont passer à la
    casserole très bientôt.
    Je trouve ce poème très beau et je ne
    connaissais pas cet écrivain Nicaraguaien,
    tu vois, une découverte encore grace à toi, Princesa Triste.
    Bises

    RépondreSupprimer
  27. Je crois, Sopadeajo, que le poète a raison. Je ne me plaindrai plus au milieu de tant de richesses.
    Continuer, ne serait-ce que pour recevoir d’un lecteur anonyme un poème en Castillan. Pour que Gabriella puisse le lire.
    Pour le plaisir d’essayer de déchiffrer cette langue magnifique que je ne parle pas, mais qui va si bien à la poésie.
    Rien que pour ça – et aussi pour la sieste de Patoumi, la pâte à pizza de notre étudiante en médecine, et tous les autres sourires.

    RépondreSupprimer
  28. T'as pas intérêt à supprimer ton blog avant que je n'aie fait le flan pâtissier et puis les aubergines Mansouria et puis et puis et puis...Naaan!!!! mais des fois.
    On n'est pas obligé d'être toujours brillant, on n'est pas obligé d'être toujours drôle, on n'est pas obligé de toujours cuisiner, on n'est pas obligé de toujours raconter et puis un dimanche , une belle salade vous fait de l'oeil et l'envie revient. Reste.

    RépondreSupprimer
  29. "Désabusion", Gracianne, un néologisme que j'ai fabriqué à partir de désabusé et désillusion ! Je confirme et je revendique !

    RépondreSupprimer
  30. Le poulet, le poulet, le poulet!!! A tester d'urgence :-)

    RépondreSupprimer
  31. On fait plaisir et on se fait plaisir ; cela fait au moins 2 bonnes raison ;)

    RépondreSupprimer
  32. Plein de bises à la poètesse de ce lieu, je viendrai au lasagne day, promis, je veux jouer!!

    RépondreSupprimer
  33. je ne sais pas quoi choisir....

    Je goûterai tous, ça va?......

    RépondreSupprimer
  34. J'aime votre blog... j'y reviendrai le plus souvent possible !

    RépondreSupprimer
  35. J'aime votre blog... j'y reviendrai le plus souvent possible !

    RépondreSupprimer