Peut-être avez-vous
comme moi en cette saison des envies de fraicheur. Une sorte de réticence face
aux ingrédients festifs qui envahissent nos étals, nos magazines, nos écrans.
Et non, on ne peut pas se nourrir de foie gras, de truffes, de caviar et de
chapons rôtis pendant tout le mois de décembre. Cet étalage a tendance à m’écœurer
d’avance.
Alors faites-vous
plaisir, osez les mélanges, les saveurs anisées, les légumes craquants, les
arilles de grenades comme une surprise éclatante, la saveur acidulée du sumac
(merci Camille, pour ce sac dodu de sumac du Liban). Une salade vive, joyeuse
presque, à déguster avec le sourire.
Merci à Réquia pour cette recette. Je n’ai pas les livres d’Ottolenghi,
mais j’avais très envie d’essayer une de ses recettes depuis le temps qu’elles
tournent sur la toile. On ne peut qu’être séduit par cette cuisine enlevée,
pétillante, aux saveurs de Moyen Orient.
Salade de fenouil, grenade et estragon
- ½ grenade
- 2 bulbes de fenouil de taille moyenne
- 2 CS d'huile d'olive
- 2 CC de sumac + quelques pincées pour la déco
- Le jus d'un citron jaune
- 4 CS de feuilles d’estragon ciselées
- 2 CS de feuilles de persil plat juste déchirées grossièrement (*)
- 70 g de feta (**)
- Sel et poivre du moulin
(*) je n’en avais pas.
(**) je n’en avais pas sous la main, j’ai
utilisé des lamelles de brebis basque, au goût un peu moins neutre que la feta.
Récupérer les
graines de grenade. Technique de Réquia (via Nigella Lawson et Ottolenghi) :
prendre la demi grenade en main, la tenir au-dessus d'un saladier et frapper
sur la peau de la grenade avec une cuillère en bois. C'est magique, les graines
tombent toutes seules dans le saladier.
Nettoyer
rapidement les bulbes de fenouil, les couper en deux puis couper en fines
lamelles.
Dans un saladier,
mélanger l'huile d'olive, le sumac, le jus de citron, l’estragon, le sel
(attention, la feta est aussi bien salée) et le poivre. Ajouter le fenouil et
mélanger.
Disposer le fenouil assaisonné dans un grand plat, ajouter la feta coupée grossièrement, les grains de grenade. Ajouter un peu de sumac sur le dessus et servir de suite.
J'adore Ottolenghi! Cette salade est vraiment craquante.
RépondreSupprimerBises,
Rosa
Comme Requia, j'adore cet homme. Je garde votre salade pour après les fêtes. Elle est juste parfaite avec du fenouil et des graines de grenade. Bon week-end voisine.
RépondreSupprimerTu n'es pas la seule à être réticente face à cette débauche de produits "festifs"j ;ai de plus en plus de mal à aller faire mes courses à cette époque. Alors mon petit marché très fourni en petits légumes me convient tout à fait pour alterner soupes et salades croquantes colorées. Il ne va me manquer que le sumac !
RépondreSupprimerTu as bien raison, j'ai à l'avance une over-dose de dinde, foie gras etc... la
RépondreSupprimerfraicheur de cette salade va m'inspirer et
moi qui ne connaissait que la chanteuse
péruvienne Ima Sumac je vais partir à la
recherche de cet épice du même nom !!
Les grenades j'en ai dans notre jardin.
Bon WE.
Avant les fêtes, c'est parfait !!! Et j'aime bien quand ça croque !!!
RépondreSupprimerBonne fin de semaine !
Une merveille de Yotam Ottolenghi, PLENTY, son meilleur livre a mon avis.
RépondreSupprimerhttp://tocdecuisine.blogspot.com.br/2014/07/torta-de-legumes-assados.html?m=0
il est vrai que j'ai un peu la même sensation, mais je pense que c'est parce que l'été a duré très très longtemps chez nous et que l'hiver nous a surpris alors que l'on portait encore nos lunettes de soleil ...
RépondreSupprimerle soleil dans l'assiette :)
RépondreSupprimerOh il n'y a que de belles et bonnes recettes sur son site !!! Merci !!!
RépondreSupprimerMoi aussi, j'ai une furieuse envie de fraîcheur, mais c'est bien plus simple que chez toi : en ce moment, le soir, c'est souvent mesclun et grenade, toujours avec ma vinaigrette au ponzu (suivis d'after dinner mints, mais c'est une autre histoire...).
RépondreSupprimerEt puis, il faudra que j'aille goûter la cuisine d'Ottolenghi à Londres.
Quelle cuisine étonnante il pratique, cet Ottolenghi ... De vrais beaux mélanges de saveurs, tout est frais, léger ... Bref, en ces temps de débauche alimentaire, cela fait du bien. Seul bémol, la quantité de trucs qu'il faut mettre dans ses plats ! ;o))) Mais je commence à être très équipée !
RépondreSupprimerTa salade semble délicieuse, en tout cas ...
Bisous et bon dimanche, Gracianne
Hélène
Elle est bien jolie cette salade même si dans la banlieue parisienne on ne trouve pas toujours les mêmes ingrédients qu'à Jérusalem !
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de passer chez toi Gracianne. A bientôt !
Crounch! Celle-là, je la fais demain!
RépondreSupprimerForcément, j'aime tout dans cette recette, la fraîcheur et la voix du muezzin :)
RépondreSupprimer(très très très occupée en ce moment, je pense à toi)
Je vois que tu as succombée toi aussi. C'est vrais que ce mélange de saveurs fait envie.
RépondreSupprimerbises
Jamais entendu parlé d'Ottolenghi !! Mais c'est vrai que j'ai déserté la bloguemiam depuis longtemps.
RépondreSupprimerRosa, il fait l’unanimité je crois.
RépondreSupprimerHélène, oui, j’avais vu quelques recettes attirantes chez toi aussi.
La cuisine des 3 sœurs, je pense que c’est assez général en fait, il y a surdose de consumérisme. Du sumac, tu en trouveras dans les épiceries orientales plutôt, ou sur le net.
Gabrielle, Ima Sumac :) (je ne la connais que par une chanson de Vanessa Paradis) – tu as des grenades, quelle chance !
Enitram, un peu de fraicheur pour se laver l’estomac :)
Monica, merci pour ton avis et ta jolie recette en V.O.
Ça me fait très plaisir d’avoir une lectrice au brésil.
Mamie caillou, je ne sais pas d’où tu écris, mais chez nous l’été est fini depuis bien longtemps déjà.
Babzy, oui, c’est assurément une cuisine ensoleillée.
Enitram, le problème c’est que sur son site il n’y a qu’un partie de la recette, pour la deuxième il faut acheter les bouquins – ces cuisiniers sont de plus en plus forts en marketing.
Mingou, encore plus fort, mesclun-grenade-ponzu – j’adore l’idée, je m’en contenterais bien moi.
Hélène, c’est toi en partie qui me l’a fait découvrir, j’avais beaucoup aimé les recettes que tu avais présentées. Quant aux ingrédients, à force, on a des placards sacrément bien garnis nous ;)
Happy Cooking, oh on trouve un peu tout quand même par ici, même dans ma banlieue lointaine je trouve des grenades. Le sumac, c’est plus difficile, j’en avais trouvé il y a quelques temps à l’épicerie de Bruno, rue Tiquetonne, mais il doit y en avoir aussi chez Izrael, rue François Miron ou à la Grande Epicerie du Bon Marché, ou bien encore chez Roellinger.
Camille, toi tu as les sons qui vont avec les épices. Pareil ici, t’inquiète pas.
Marielle, si tout le monde en parle (et surtout des gens plutôt gourmets), il doit bien y avoir une raison.
Mijo, ce n’est certainement pas la dernière fois que tu en entendras parler en tout cas, il a beaucoup de succès.
Testée aujourd'hui, même sans estragon ni
RépondreSupprimerpersil, très agréable. Tout le monde a
aimé. On sent que l'auteur a des racines
orientales.
Gabriella, contente que vous ayez aimé (avec l’estragon ça donne un petit truc en plus quand même). Oriental oui, il est israélien et influencé par toutes les cuisines de la région.
RépondreSupprimerUne superbe recette pleine de pep's et très rafraîchissante ! Nous avons adoré et elle reviendra souvent sur notre table !
RépondreSupprimerJe te fais un clin d'oeil sur mon blog à cette occasion ! Merci pour le partage !