Je ne sais pas ce que vous avez fait vous ce weekend, mais nous, avec la pétillante Marion et la douce Hélène, on a fait ça:
Et puis aussi ça:
Trois femmes toute une après-midi dans une cuisine. Trois femmes qui réapprennent au milieu des éclats de rire le "gai savoir" de la génération des grands-parents.
Deux qui démêlent les boyaux:
- Tu crois qu'il faut les laver à l'intérieur?
- Oui, il me semble avoir lu ça quelque part.
Une qui marmonne entre son bouquin et le plan de travail:
- Alors...700g de collier d'agneau, 700g de veau. Où est-ce que j'ai mis le veau?
Trois qui assaisonnent:
- Tu crois que ça suffit une cuillerée à soupe de harissa?
- Non rajoute, encore, et de la coriandre aussi, et encore du cumin, vas-y.
Un homme, Steve, qui passe la tête de temps en temps, donne un coup de main pour le montage de la machine, attendant avec une impatience gourmande la réalisation des premières merguez. Et deux petites filles lutin, filmant subrepticement le travail et les rires.
On goûte, on goûte encore. Elles vont être bonnes!
On est fières. On trinque à la santé des saucisses. Il est délicieux le Vouvray de Steve. On imagine ce qu'on pourrait bien faire par la suite, du boudin, des saucisses anglaises, du saucisson?
Les recettes et les détails techniques sont chez Hélène. Le reportage tout en images chez Marion. Merci les filles pour ce joyeux moment de partage. Et merci à Steve et aux filles, pour votre accueil.
Et puis aussi ça:
Trois femmes toute une après-midi dans une cuisine. Trois femmes qui réapprennent au milieu des éclats de rire le "gai savoir" de la génération des grands-parents.Deux qui démêlent les boyaux:
- Tu crois qu'il faut les laver à l'intérieur?
- Oui, il me semble avoir lu ça quelque part.
Une qui marmonne entre son bouquin et le plan de travail:
- Alors...700g de collier d'agneau, 700g de veau. Où est-ce que j'ai mis le veau?
Trois qui assaisonnent:
- Tu crois que ça suffit une cuillerée à soupe de harissa?
- Non rajoute, encore, et de la coriandre aussi, et encore du cumin, vas-y.
Un homme, Steve, qui passe la tête de temps en temps, donne un coup de main pour le montage de la machine, attendant avec une impatience gourmande la réalisation des premières merguez. Et deux petites filles lutin, filmant subrepticement le travail et les rires.
On goûte, on goûte encore. Elles vont être bonnes!
On est fières. On trinque à la santé des saucisses. Il est délicieux le Vouvray de Steve. On imagine ce qu'on pourrait bien faire par la suite, du boudin, des saucisses anglaises, du saucisson?
Les recettes et les détails techniques sont chez Hélène. Le reportage tout en images chez Marion. Merci les filles pour ce joyeux moment de partage. Et merci à Steve et aux filles, pour votre accueil.
Je n'ai pas précisé que si on "lave" les boyaux au ruisseau, quand on tue le cochon, c'est parce qu'ils sont pleins de caca !
RépondreSupprimerAh ben tiens, en l'écrivant, je me souviens pourquoi je ne l'avais pas précisé :-p
Saines activités. Je pense que je vais proposer à Brad des "ateliers saucisse" pour le week-end. Pas de commentaires svp.
c'est le genre d'ateliers que j'adorerais faire!!! tout comme les canards!
RépondreSupprimerje file chez Marion et Hélène!
pfff Anaïk !!!! dés le matin.....
RépondreSupprimerton atelier me rappelle une époque pas si lointaine ou ma moitié d'orange était le "roi de la cochonnerie"... (responsable du projet d'une maternité de cochons dans les west indies ) ; à nous les boyaux ramenés des antilles françaises, les embossoirs, les saucisses de toulouse, les pâtés de tête et....les tripes ;
que du bonheur !
excellente journée ma belle ;
Anaïk ne manque pas d'humour. Heureusement que tu étais là. Sans toi, le lavage des boyaux passait à la trappe. Merci encore pour cette après-midi magique.
RépondreSupprimerBises
Hélène
Je suis épatée ! J'ai vu le même reportage qu'hélène. J'ai eu la même réaction qu'elle. Pourtant je ne me sens pas les capacités pour me lancer là dedans ! Alors bravo les filles !
RépondreSupprimerUne super journée !! c'est bien agréable de retrouver les gestes des anciens. il y a de quoi être fières;o)
RépondreSupprimerJ'ai eu pour mon dernier anniversaire un beau robot -Ken pour les intimes :) sur lequel on peut mettre l'accessoire pour réaliser les saucisses. Et mon mari rêve que l'on en fasse !
RépondreSupprimerLes boyaux, vous les avez trouvé facilement ?
Ohhh tu m'as rendu nostalgique, j'en faisais beaucoup dans un temps fort lointain avec ma maman. En tout cas bravo les filles, vos saucisses sont top.
RépondreSupprimerAlors là chapeau, les drôles de dames!
RépondreSupprimerLe commentaire d'Anaïk vient de me rappeler pourquoi je ne ferai jamais de saucisses!
et alors ? tu dis pas si elles étaient bonnes !
RépondreSupprimerMais oui elles etaient bonnes, Brigitte, evidemment!
RépondreSupprimerLa tuade bof (surtout après le commentaire d'Anaï.. je ne me sens pas encore aguerrie), l'atelier saucisse oui !
RépondreSupprimerAlors là... c'est le genre de moment que j'aurais aimé partager et déguster et rire et boire du Vouvray. Bravo les filles!
RépondreSupprimerGracianne, je suis baba.
RépondreSupprimer(je n'ai pas beaucoup commenté les temps derniers car comme tu le vois, mon inspiration est très limitée mais comme j'avais déjà rien dit pour les langoustines de Belle-Ile, il fallait que je me manifeste sur les saucisses.)
Et ce week end vous les faites grillées ....bisou
RépondreSupprimerJ'aurais bien voulu être une petite souris... l'atelier saucisses, comme tous les ateliers cochonailles ou éventuellement canard goumand, j'adorerais en faire, je n'ai jamais appris ces gestes de nos parents ou grand-parents. Vous avez dû bien vous amsuser.
RépondreSupprimerBravo les filles, la vous m'épatez, je suis absolument bluffée et bien incapable de vous imiter !
RépondreSupprimerL'admiration nous laisse sans plume. Couic.
RépondreSupprimerNous allons aussi nous y mettre, on nous prête une machine, car pour le moment je n'ai fait que les canards!
RépondreSupprimerPour répondre à un commentaire, les boyaux se trouvent très facilement chez le boucher (il faut juste lui commander ou alors ds un abatoir...mais là faut oser y aller...)
En tout cas bravo à vous parce que ça demande du travail !
J'arrive de chez Hélène, encore une fois bravo à vous 3, c'est très impressionnant.
RépondreSupprimerah oui, faut le faire ! Au moins tu sais ce qu'il y a dans celle ci! biz
RépondreSupprimerVous avez bien travaillé les filles, vous avez remporté votre diplôme de saucisseuses !
RépondreSupprimerrhaaa sage sausages ... black pudding ... ça fait envie en effet, et puis c'était tellement sympathique de faire cet essai avec vous deux :) Un vai bon moment comme je les aime :)
RépondreSupprimerMerci beaucoup beaucoup beaucoup !
Bah, les filles, vous loupez ces délicieux moments de confidences entre meufs autour du caca de boyaux de porc... Parce que oui, cette étape est réservée aux femmes et aux enfants !
RépondreSupprimerbon, c'est un peu régressif non tout ça ? Caca, boyaux, saucisses, femmes et enfants, grands-mères...
RépondreSupprimerVOilà un truc dans lequel je n'ai jamais pensé me lancer... mais maintenant que je lis et vois ces trois beaux reportages... why not ?
Très très belles, en tout cas, ces saucisses.
Waouah! Great great great :)
RépondreSupprimerEt très jolie nouvelle bannière :)
Biz
Merci Delphine :)
RépondreSupprimerAnaïk, merci pour ces commentaires éclairés, on sent l'expérience.
Régressif Natalia? Je ne crois pas, non. C'est juste une envie commune de retrouver les bases, le produit avant transformation. Comme faire son pain, ou ses yaourts, pour savoir le faire, et comment, à partir de quoi. Mais en beaucoup plus drôle, et en équipe. C'était fun!
Et merci pour ce joli reportage, vraie tranche de vie - pardon, saucisse de vie !
RépondreSupprimerRendez-vous next week then for the Haggis session? Oh yes... Plus Scotch Whisky à volonté!
RépondreSupprimerComme je l'ai dit à Marion et à Hélène, j'aurais vraiment aimé en être! C'est la cuisine par excellence, celle qui fait partie de notre patrimoine, et qu'il est important de continuer à faire. Que ce soit des saucisses ou des pâtés où la cuisine du gibier, surtout il faut continuer et ne jamais renier!
RépondreSupprimerDommage que vous n'habitiez pas plus près,
RépondreSupprimerj'aurai bien participé à cette belle
"entreprise".
Et faisait-il beau ? et avez-vous dansé
après avoir mangé et bu ?
Bises
Une aventure culinaire passionnante! Elles ont l'air terriblement bonnes! Bravo!
RépondreSupprimerBises,
Rosa
... et ... t'as vu, je dis rien;-D
RépondreSupprimerun mot :
RépondreSupprimerFANTASTIQUE
le rêve
Hello Steve,
RépondreSupprimerI am not sure about the haggis - in fact I never even tasted haggis - but I'd go for a Cumberland sausages workshop, happily. Regarding the Scotch a volonte, why not, if I can stay over for the night maybe ;)
Choupette, bien sur, tu commences a nous connaitre toutes les trois non? On serait plutot parties pour continuer dans cette voie, et puis transmettre. Je suis certaine que tu aurais des tas de choses a nous apprendre.
Hey Gabriella, plus on de fous...Non, en fait il ne faisait pas beau, c'etait une journee d'orages de grele, violente. On n'a pas danse, mais ca aurait merite.
Oui Tifenn, j'ai vu ;)
Emilie, Helene a trouve les boyaux chez son boucher, elle les a commandes a l'avance. Pour ceux qui se poseraient la question, ils etaient deja relativement propres, il a suffit de les laisser trenper et de les passer a l'eau.
Et a tous, merci d'avoir laisse un mot dans nos billets. Ca nous a fait plaisir de partager ce moment avec vous. Si jamais l'aventure vous tente, ce n'est pas bien difficile, mais c'est mieux d'etre a plusieurs, surtout si c'est la premiere fois. C'est long a faire. Si votre boucher est sympa, demandez lui de vous hacher la viande, pour nous c'est l'etape qui a pris le plus de temps.
sympa comme passe-temps :)
RépondreSupprimerJe vais demander a Rosa si elle est tentee ...
corinne
Oh tiens, ça m'aurait bien plu aussi !
RépondreSupprimervoilà, je termine par toi après avoir lu les billets d'Hélène et de Marion et je dis : chapeau bas ! du très beau travail et surtout en filigranne du bonheur, des sourires, de l'amitié. Merci de nous avoir fait partager ce moment.
RépondreSupprimerEt moi je suis sur Mauléon (enfin Gotein), c'est trop rigolo, et tu viens souvent à Chéraute?
RépondreSupprimerSi ça continue, tout sera home made.
RépondreSupprimerOui vous avez fait du beau travail et ca n'est pas évident lorsque l'on n'a jamais pratiqué ce genre d'exercice.
RépondreSupprimerMerci à vous trois pour tout ce que vous avez raconté et montré. J'ai fait un beau voyage dans le temps grace à vous...
La prochaine fois je peux vous prêter mon testeur de saucisses de 97 cm de haut, dont c'est le plat préféré (... et que je ne lui ai pas encore préparé maison, purée la hoooonte) !
RépondreSupprimerBienvenue, Zabou de Mauléon ;)
RépondreSupprimerAh, Malou, si seulement j'avais le temps, ce n'est certes pas l'envie qui manque.
Véro, merci, venant d'une experte en charcuteries maison, le compliment nous fait plus que plaisir.
Estérelle, comment, tu n'as jamais fait tes saucisses toi-même? Naaaan?
ton passage sur mon blog me fait plaisir !
RépondreSupprimerWouah vous avez fait des saucisses... J'en suis baba...
RépondreSupprimerElles ont l'air bien bonnes, tu me donnes envie de saucisses bien relevées et bien épicées, on en trouve pas rayon charcuterie, des parfumées au cumin/coriandre !!!
Bravo les filles...
Et sinon, j'aime le Vouvray... en plus je m'y suis mariée !! :-)
Cuisiner à plusieurs, quel bonheur, le partage, le plaisir... Jamais essayé de faire des saucisses, mais du boudin antillais noir et blanc, oui. On se fait un petit stage??
RépondreSupprimerextra cette aventure...
RépondreSupprimerLe moment qui me semble le plus génial, c'est le dosage des herbes, des épices et de tout ce que l'on va rajouter à la viande, hum, trop bien votre expérience!
La cuisine comme je l'aime! Ce moment de vraie complicité, de générosité et de transmission...En Italie, je me souviens d'après-midi où toutes les femmes de la famille, de sept à 80 ans avaient préparé les pâtes et raviolis pour la fête, des moments qu'on oublie pas...
RépondreSupprimerIci point de copines qui cuisinent, mais c'est avec l'homme que nous faisons des journées pâtes, ou boulange ou terrines...
Très bonne idée de mettre en photos le déroulement de la saucisse..c'est tout un art de le faire et pas évident du tout au départ..bravo pour ce cours illustré..Bon dimanche à toutes les mamans....
RépondreSupprimerLe déroulement de la saucisse, oui, c'est tout à fait ça ;)
RépondreSupprimerMerci Eleonora, bon dimanche à toi aussi.
C'est quelque chose que j'aimerais vraiment faire. J,ai aimé lire ce qui concerne les épices et tout et tout!
RépondreSupprimerSuper, je l'attendais ce reportage.
RépondreSupprimerJ'adore!
Et j'ai sacrément faim...
Dans le film "le vieux fusil" on voit une scène où Romy fait des " cochonailles " avec les gens du village ... ton billet m'a rappelé tout de suite cette scène !
RépondreSupprimerBientôt des recettes de saucisses cuites ??
Faire des saucisses maison, voilà qui est courageux. Bravo! :-)
RépondreSupprimerElles sont parfaitement réussies.
Marion m'en avait parlé un matin au Luco, il y a quelques semaines... Je ne me rendais pas compte à ce moment-là de tout ce que ça représentait... J'aurais bien goûté à vos merguez...
RépondreSupprimer(au fait, sais-tu que Saucisse est un de mes surnoms ? ;-))
Enorme, énorme.
RépondreSupprimerMission réussie avec brio.
Mais avec 3 agents de choc, on ne pouvait s'attendre à un échec.
Comme je viens de le "dire" chez Marion, BRAVO les filles!!! Chapeau pour ces superbes que dis-je magnifiques saucisses et merguez!!!
RépondreSupprimerQue j'aurais aimé être des vôtres!
Moi, des filles qui savent faire les merguez, je craque. Vous y avez mis une pincée de cannelle quand même?
RépondreSupprimerchapeau, vous avez fait des saucisses vous-même? ça doit être extra!!!
RépondreSupprimerQui est Alasacienne?