Premiers contacts.
La pluie tombait, pratiquement sans interruption, depuis le début de l'après-midi. La pluie comme je ne l'avais jamais connue jusque là, tropicale, en épais rideau, martelant incessamment les toits de tôle.
J'avais mal dormi. La veille, à peine débarquée, j'étais partie visiter le temple Long Shan et le marché de nuit, en compagnie d'un immense Canadien du Saskatchewan. Il venait d'une région où les ours polaires se balladent en pleine ville l'hiver, et il avait décidé que non, vraiment, il ne pouvait pas me laisser me promener seule dans les rues de Taipei la nuit.
Long San Shi - le temple était sombre, les colonnes sculptées, les statues polychromes de dieux grimaçants voilées par les fumées d'encens. Ce n'était pas effrayant, juste totalement étranger.
Au dehors, le marché de nuit, qui ne s'appelait pas encore Snake Alley, s'étirait sur toute la longueur d'une rue, jusqu'au red light district. Tout du long les vendeurs criaient à l'encan leurs marchandises dans des micros crachotants. Ils vendaient des cobras, tirés de cages grouillantes, qu'ils excitaient du bout de leurs crochets de fer, pour en montrer les qualités belliqueuses. Une fois vendu, le serpent était tué, son venin et son sang mélangé à un verre d'alcool, accompagnant une soupe de serpent. Plus loin c'étaient des tortues qui subissaient le même sort. Le long des trottoirs des planches de photos médicales montraient des maladies de peau; les vertus thérapeutiques de certains animaux ne sont plus à démontrer pour les chinois.
Ce n'etait pas effrayant, juste totalement étranger. L'immense Canadien lui, ne devait pas être à l'aise, il m'avait pris la main.
La rue se terminait dans le quartier des lumières rouges, où les filles attendaient, debout sous les ampoules rouges, les clients qui leur venaient après avoir consommé leur potion de venin et d'alcool (*). Nous sommes partis.
La nuit, sous la moustiquaire, fut étouffante et agitée. Je tentais de me fermer les oreilles aux crissements incessants des cafards. Mais qu'est-ce que je faisais là, si loin?
Et cette pluie, sans fin.
Je ne sais plus ce qui m'a poussée à sortir finalement. La faim peut-être. Il y avait, au coin, des restaurants de rue abrités sous des auvents, juste quelques tables en formica usé, des tabourets, des pots pour les baguettes. La vapeur montait des énormes woks, se mêlant à l'humidité de l'air. Attirée par l'odeur, je commandai une portion de jiaozi, ces raviolis chinois grillés puis mouillés de bouillon, en forme de croissants de lune.
Mes premiers jiaozi, moelleux et craquants à la fois, avec leur arrière goût de sésame, chauds, réconfortants. Finalement, je sentais que j'allais me plaire dans ce pays...
La pluie tombait, pratiquement sans interruption, depuis le début de l'après-midi. La pluie comme je ne l'avais jamais connue jusque là, tropicale, en épais rideau, martelant incessamment les toits de tôle.
J'avais mal dormi. La veille, à peine débarquée, j'étais partie visiter le temple Long Shan et le marché de nuit, en compagnie d'un immense Canadien du Saskatchewan. Il venait d'une région où les ours polaires se balladent en pleine ville l'hiver, et il avait décidé que non, vraiment, il ne pouvait pas me laisser me promener seule dans les rues de Taipei la nuit.
Long San Shi - le temple était sombre, les colonnes sculptées, les statues polychromes de dieux grimaçants voilées par les fumées d'encens. Ce n'était pas effrayant, juste totalement étranger.
Au dehors, le marché de nuit, qui ne s'appelait pas encore Snake Alley, s'étirait sur toute la longueur d'une rue, jusqu'au red light district. Tout du long les vendeurs criaient à l'encan leurs marchandises dans des micros crachotants. Ils vendaient des cobras, tirés de cages grouillantes, qu'ils excitaient du bout de leurs crochets de fer, pour en montrer les qualités belliqueuses. Une fois vendu, le serpent était tué, son venin et son sang mélangé à un verre d'alcool, accompagnant une soupe de serpent. Plus loin c'étaient des tortues qui subissaient le même sort. Le long des trottoirs des planches de photos médicales montraient des maladies de peau; les vertus thérapeutiques de certains animaux ne sont plus à démontrer pour les chinois.
Ce n'etait pas effrayant, juste totalement étranger. L'immense Canadien lui, ne devait pas être à l'aise, il m'avait pris la main.
La rue se terminait dans le quartier des lumières rouges, où les filles attendaient, debout sous les ampoules rouges, les clients qui leur venaient après avoir consommé leur potion de venin et d'alcool (*). Nous sommes partis.
La nuit, sous la moustiquaire, fut étouffante et agitée. Je tentais de me fermer les oreilles aux crissements incessants des cafards. Mais qu'est-ce que je faisais là, si loin?
Et cette pluie, sans fin.
Je ne sais plus ce qui m'a poussée à sortir finalement. La faim peut-être. Il y avait, au coin, des restaurants de rue abrités sous des auvents, juste quelques tables en formica usé, des tabourets, des pots pour les baguettes. La vapeur montait des énormes woks, se mêlant à l'humidité de l'air. Attirée par l'odeur, je commandai une portion de jiaozi, ces raviolis chinois grillés puis mouillés de bouillon, en forme de croissants de lune.
Mes premiers jiaozi, moelleux et craquants à la fois, avec leur arrière goût de sésame, chauds, réconfortants. Finalement, je sentais que j'allais me plaire dans ce pays...
Alhya, ça fait longtemps que je voulais essayer d'en faire. Ceux-ci sont pour toi. Merci d'avoir choisi cet excellent thème pour le KKVKVK #14.
(*) C’était il y a trèèèès longtemps, bien avant que le gouvernement de Taiwan n’interdise la prostitution, et que ce marché ne s’appelle Tourist Night Market.
Si vous avez envie de continuer le voyage dans ces contrées, allez donc faire un tour à Taiwan chez Msieur Gaël, Breton voyageur, sa jolie femme Jun Ling, et leurs commentateurs attitrés, le Professeur Bromure, l’adjudant Mourmelont, la boucherie Sanzot… C’est Parlabas…Taiwan Taiwan, les photos sont belles, les textes fort bien écrits, et l’atmosphère dans les commentaires plutôt enjouée. Je ne vous en dit pas plus…
Je ne vous cacherai pas que ce n'est pas une recette simple. Il faut avoir du temps devant soi, les préparer la veille ou mieux les faire à l'avance et les congeler par petites portions. Il vaut mieux aussi avoir des petites mains pour vous aider à les plier. Bref, pas une recette dans laquelle on se lance deux heures avant le dîner...
J'avais une recette pour 100 pieces, tirée de l'excellent livre Yan Kit's Classic Chinese Cookbook, j'ai divisé les proportions par deux, et je n'ai finalement réussi à en faire que la moitié, faute de temps.
J'avais une recette pour 100 pieces, tirée de l'excellent livre Yan Kit's Classic Chinese Cookbook, j'ai divisé les proportions par deux, et je n'ai finalement réussi à en faire que la moitié, faute de temps.
Pour d'autres versions, tout aussi savoureuses, allez voir ceux de Lolie, et aussi les gyozas japonais de Clea et Adele.
Jiaozi (pour 50 pièces)
Pâte
Jiaozi (pour 50 pièces)
Pâte
- 275g de farine ordinaire
- 175 ml d'eau bouillante
- 1 cs d'eau froide
chou céleri - you cai
Farce
- 12g de crevettes séchées, rincées
- 1/2 cs de vin de Shaohsing ou de Xeres
- 450g de chou céleri
- 1 cc de sel
- 225g de porc, finement haché
- 6 oignons nouveaux, coupés en fines rondelles
Marinade
- 3/4 cs de sel
- 4 tours de moulin à poivre
- 1 cc de vin de Shaohsing
- 1 1/2 cs d'huile de sésame
- 1 1/2 cs d'huile d'arachide ou tournesol
Hacher finement la partie verte des choux. Les mélanger au sel dans un bol. Laisser reposer 30 minutes.
Couvrir les crevettes d'eau bouillante et laisser reposer pendant 15-20 minutes.
Hacher la viande.
Egoutter les crevettes en conservant le liquide. Les hacher finement.
Preparer la marinade. Y ajouter 1 1/2 cs de l'eau des crevettes. Ajouter la viande et mélanger vigoureusement (traduction littérale). Ajouter les crevettes et les oignons. Egoutter les choux et Presser les choux entre les mains pour ôter l'excès d'eau. Les ajouter et mélanger.
Diviser la pâte en deux. Rouler la moitié sur un plan fariné en un long boudin de 2 cm de diamètre. Le couper en morceaux d'environ 1,5 cm de longueur. Laisser le restant de pâte couvert.
Prendre chaque morceau, le rouler en boule, l'aplatir dans la paume de la main. Le fariner et l'étaler au rouleau sur environ 7,5 cm de diamètre. Recouvrir les disques d'un linge au fur et à mesure pour éviter qu'ils ne se déssèchent.
Couvrir les crevettes d'eau bouillante et laisser reposer pendant 15-20 minutes.
Hacher la viande.
Egoutter les crevettes en conservant le liquide. Les hacher finement.
Preparer la marinade. Y ajouter 1 1/2 cs de l'eau des crevettes. Ajouter la viande et mélanger vigoureusement (traduction littérale). Ajouter les crevettes et les oignons. Egoutter les choux et Presser les choux entre les mains pour ôter l'excès d'eau. Les ajouter et mélanger.
Diviser la pâte en deux. Rouler la moitié sur un plan fariné en un long boudin de 2 cm de diamètre. Le couper en morceaux d'environ 1,5 cm de longueur. Laisser le restant de pâte couvert.
Prendre chaque morceau, le rouler en boule, l'aplatir dans la paume de la main. Le fariner et l'étaler au rouleau sur environ 7,5 cm de diamètre. Recouvrir les disques d'un linge au fur et à mesure pour éviter qu'ils ne se déssèchent.
Prendre chaque rondelle et y faire des 6 plis d'une profondeur d'1 cm de manière à former une poche. Remplir la poche d'une cuillerée de farce et refermer en pressant bien les deux bords.
Cuisson
- 2 cs d'huile
- 120 ml d'eau chaude mélangée à 2 cc d'huile et 1 cc de vinaigre de riz
- 1 cc de farine dissoute dans deux cs d'eau.
Faire chauffer une poêle, ajouter l'huile, y disposer 12 raviolis sur deux rangs. Il faut qu'ils se touchent légèrement. Couvrir et faire frire à feu doux 3 minutes. Rajouter le mélange d'eau chaude, monter le feu, couvrir et cuire environ 7 minutes, jusqu'à ce que l'eau soit pratiquement absorbée et le dessous des raviolis dorés. Ajouter le mélange de farine et d'eau le long des bords. Couvrir et cuire encore environ 2 minutes, jusqu'à ce que les raviolis soient légèrement collés ensemble.
Servir immédiatement avec de la sauce soja, du vinaigre ou de l'huile pimentée.
Servir immédiatement avec de la sauce soja, du vinaigre ou de l'huile pimentée.
Prems! Au Portugal il n'est encore que 23h21!
RépondreSupprimerJe suis épatée par la maestria avec laquelle tu procèdes. C'est magnifique!
Et toujours l'histoire si bien écrite avant... Merci! :-)
deuxième !
RépondreSupprimerGracianne, ces raviolis sont magnifiques. Mais c'est surtout ton talent d'écriture qui à chaque fois m'émerveille. Dis Gracianne, ne voudrais tu pas écrire un livre afin que je m'en délecte. C'est toujours trop court. Tu n'en aurais pas déjà publié déjà un ? Tu n'en as pas qques uns planqués dans des tiroirs ?
En te lisant, je m'y croyais ! Moi aussi j'ai vécu tout ce que tu racontes, les marchés, les animaux, la pluie à verse, vraiment à verse, le soir dehors sous la pluie pour manger ... Ils sont beaux tes "ravioli" !
RépondreSupprimerJ'en ai mangé ce soir...dans un petit resto ou je n'aurais pas du regarder la cuisine!
RépondreSupprimerLes tiens ont l'air délicieux! miam!
Au fait, la photo ou on voit le pliage est tirée du livre, ce ne sont pas mes mains là. Cétait juste pour vous montrer. Je suis beaucoup plus maladroite que ca.
RépondreSupprimerEt la première photo, ce sont bien les tiens? Ils ont l'air FAMEUX!!!
RépondreSupprimerje suis contente que tu te sois lancée, probablement très long à faire mais vous avez dû avoir un vrai plaisir à les déguster.
RépondreSupprimerMieux que du Duras ! Texte et saveur top ! Votez Gracianne !
RépondreSupprimerUn grand moment, ce billet !
RépondreSupprimerTu nous fais toujours voyager, c'est un vrai plaisir que de te lire !
Tes raviolis sont somptueux.
Bises
Hélène
Le problème avec toi, c'est qu'on commence à se plonger dans une histoire et hop, tu nous balances dans un monde bassement matérialiste ou on ne pense qu'à manger. Normal me répondras tu, c'est après tout un blog de cuisine. Là, je te pardonne. Le texte est envoutant, la recette et les photos superbes. Un grand bravo !
RépondreSupprimerJe t'imagine dans ce marché la nuit.... et bravo pour ta patience, cette recette est longue à faire mais magnifiquemnt interprétée.
RépondreSupprimerQue de souvenirs dans ce récit. Heureuse que le kik t'ai permis de retrouver cette soirée particulière... et merci de nous faire partager cette recette
RépondreSupprimerJe me lève et tombe sur ton récit magnifique. Quel talent, tu as une très belle plume. Sans parler des ravioli, je reste la bouche bée d'admiration. Merci pour cette balade matinale Gracianne.
RépondreSupprimerc'est absolument magnifique !
RépondreSupprimeret ton texte me donne envie de partir, là, tout de suite, visiter ce pays non pas effrayant mais étranger... j'aime beaucoup ce que tu as écrit.
Ton récit est magnifique, pas effrayant, juste étranger... Avec toi, j'ai été transportée ailleurs...
RépondreSupprimerQuant à tes jiaozi, ils ont l'air très appétissants. Et j'imagine qu'ils sont longs à préparer.
superbe. jadore quand on essaie de faire une recette que l'on a adoré à l'étranger. bravo
RépondreSupprimermon chéri ex "shaghaien" a adoré la photo et me demande les mêmes, je suis pas dans la panade moi maintenant...ça donne trés envie d'éssayer ....
RépondreSupprimergarance
Tes ravioli sont magnifiques et j'essaie d'en sentir le goût sur mes papilles... et grand merci aussi, pour ton récit. Quelle maëstria.
RépondreSupprimerIls sont superbes! J'en ai déjà fait mais sans ton histoire c'est sûr qu'ils n'avaient pas le même goût!
RépondreSupprimerEmue.... flattée... émerveillée... je prends tout, direct là où c'est si doux et agréable, ce billet Gracianne que tu me dédies est d'une beauté rare... un grand merci...
RépondreSupprimerje été transportée pour quelques minutes!! Merci Gracianne......
RépondreSupprimerÇa fait du bien de voyager de bon matin ..... Et puis tes jiaozis me donnent envie d'en manger.... j'ai une envie dingue, là!
l'espace de qques secondes j'étais plongée dans ces rues étranges... merci pour ce beau récit! ( et je suis d'accord avec Anne...un de tes livres ne serait pas de trop dans ma bibliothèque!)
RépondreSupprimerc'est vrai que c'est long à faire mais c'est vraiment trop bon!
je les congèle aussi comme ça c'est plus facile pour un diner ultérieur...
par contre pour la cuisson je ne procède pas comme toi...je les mets dans une poele avec un peu d'eau, puis je les égoutte et ensuite je les fais griller dans une goutte d'huile...
http://petitelolie.canalblog.com/archives/2005/11/11/985083.html
Moi aussi je veux te féliciter! ils sont mangnifiques! mais comme tu le dis si bien, il faut avoir du temps... et cet élément est bien précieux!
RépondreSupprimerMerci pour le voyage, je me voyais deja aller deguster ces jolis raviolis dans une petite ruelle entouree d'odeurs allechantes...
RépondreSupprimerBravo pour le recit et quelle maestria du ravioli...
Jolie prose et jolis raviolis!
RépondreSupprimerTout est magistral dans ce billet, l'écriture, les liens et la recette, franchement le tout me fait énormément envie, merci beaucoup pour cet excellente lecture.
RépondreSupprimerIls sont beaux, tes jiaozi! Et ton introduction m'a comme projetée à l'autre bout du monde, j'en frissonne encore...
RépondreSupprimerJe vais en Chine dans un mois retrouver ma Meimette qui étudie une année à Pékin. J'espère que je pourrai y goûter des jiaozi aussi beaux que les tiens! :)
des compliments ,que tu as reçus je ne vais pas en ajouter ....écriture et recette c'est magnifique.....!bises ET bonweek end
RépondreSupprimerCe que j'ai retenu de ce super post:
RépondreSupprimer1. les canadiens prennent la main des filles quand ils ont peur,
2. a mon prochain repas "asiatisant", je t'invite bien a l'avance pour que tu aies le temps de nous preparer une 100aine de jiaozi.
;)
Simplement, bravo pour toute ta créativité littéraire ,et artistico-culinaire .
RépondreSupprimerenfin une recete salée pour Gracianne :o)
RépondreSupprimerMerci pour ce beau voyage en pays dépaysant s'il en est. Je crois que l'Asie est le continent ans lequel je me sentirais le plus perue sans boussole humaine.
Pour les raviolis par contre, j'adhère sans réserve !
Je ne connais pas le pays, je ne connais pas Taiwan et du coup c'est vers un film que mon imaginaire s'est tourné, vers Blade runner... au début, les rues, les boutiques ces petites échoppes où on s'arrête pour manger... une sacrée machine à provoquer l’imagination que tu nous as offert là !
RépondreSupprimerSinon je ne voyagerais plus avec un grand canadien, ils ne sont décidément pas raisonnables... vouloir me prendre la main !
Et les jiaozi... je vais en rêver… en espérant que ça ne crie pas…
Je m'associe au commentaire de Lilize. C'est plus savoureux que du Duras. Superbe exécution du plissé!
RépondreSupprimerIl venait de Régina ton garde du corps pas rassuré ? Biz. Kat
Ton récit de Tawian me laisse reveuse, je salive devant tes raviolis.... bref, je voyage!
RépondreSupprimerouh la la, le chef-d'oeuvre : je mettrais bien les pieds sous la table pour les dévorer, en écoutant encore tes histoires...
RépondreSupprimerJe garde la recette de côté....pour quand j'aurais un peu de temps !!
RépondreSupprimerah les raviolis on n'en sort plus! je viens de finir les miennes et je me dis bon là il faut que tu te couches - oui mais juste un pt'it coup d'oeil, un ou deux post après c'est décidé dodo - bon d'accord...
RépondreSupprimeret là, j'arrive ici tout guilleret et je tombe sur tes Jiaozi et j'en tombe, enfin c'est ma machoire qui tombe, j'aurais pas dû venir ça va me trotter dans la tête et sur le palais toute la nuit tels des pt'it fantômes de raviolis...
bon, je ne regrette pas quand même le p'tit tour, superbes...
Oh la la, ma-gni-fi-que... tout! J'ai envie de:
RépondreSupprimer1) partir en Chine et me ballader dans les rues sous la pluie battante
2) me régaler avec tes raviolis
3) t'embrasser.
Gracianne, présidente!! Voilà...
Comme c'est joli !!! J'ai du manger des raviolis comme les tiens pendant mon voyage... j'ai eu la chance de manger chinois à plusieurs occasions... que du bonheur. En tout cas un grand bravo pour ta réalisation
RépondreSupprimerAmitiés
Claude
Plus c'est long (à faire) plus c'est bon (à manger) non ? D'accord avec Lilizen... Tu nous combles : recette et prose, nourriture terrestre et spirituelle. Merci !
RépondreSupprimerLa recette je la ferai jamais, mais quand je voudrai voyager je reviendrai.
RépondreSupprimerils ont l'air extra!! tes raviolis!! bises et bonne chance
RépondreSupprimerJ'imprime et je mets de coté cette recette qui me fait de l' oeil car je manque de temps en ce moment ..et ce sera comme cela jusqu' a NOEL......Bonne semaine
RépondreSupprimerd'un coup c'est drôle, je sais pour qui je vais voter ! J'ai toujours renoncé à faire ce type de raviolis ... pour cause de plis indomptables : mais là je n'ai plus d'excuses (je n'irai plus les acheter tout prêts chez Tang) : "6 plis d'une profondeur d'1 cm" j'ai bien retenu ! Bravo vraiment je le pense ... maintenant je me demande si on peut les congeler (et si oui : avant ou après cuisson ? si tu as une idée ...)
RépondreSupprimerils me donnent terriblement envie , d'ailleurs j'ai craqué lors du vote :))
RépondreSupprimerils sont très réussit bravo et j'en oprend un au passage
RépondreSupprimerUn vrai carnet de voyage beau et bon.
RépondreSupprimerLa première photo est sublime avec cette lumière sur les Jiaozi.
a propos de la deco pour pas de probleme cela sera avec joie...as tu des preferences...des couleurs...
RépondreSupprimerbises a bientot
Quel concert de louanges, ça valait vraiment le coup de se donner un peu de mal :) Et en plus c’était vraiment bon.
RépondreSupprimerMais ça suffit, arrêtez les flashs, vous êtes adorables mais je ne suis pas Duras. J’essaie juste de ne pas faire trop de fautes d’orthographe et de raconter des histoires, pour vous faire plaisir et à moi aussi par la même occasion.
J’aime bien la comparaison avec Blade Runner Dorian. Pour moi il s’est passé le contraire, quand j’ai vu Blade Runner pour la première fois, j’ai pensé à Hong Kong la nuit. Parce qu’à l’époque, mes souvenirs remontent à 24 ans quand même…, il n’y avait pas de grands buildings à Taipei. Je le reverrais bien ce film tiens.
Garance, Coco, si vous essayez de les faire, prévoyez du temps devant vous. Et surtout tenez moi au courant du résultat.
Kat, je ne sais pas du tout si cet immense Canadien venait de Regina, à l’époque je n’avais même jamais entendu parler de cette province du Canada. Et au fait Mimine, faut pas généraliser hein!
Salwa, Béa, Kat, Anne Papilles, merci de votre vote. Je croise les doigts pour ne jamais gagner un truc pareil, c’est vraiment trop de boulot à organiser. Encore bravo au passage à Alhya!
Béa, je crois qu’en effet les congeler serait la meilleure solution. C’est d’ailleurs ce que font les chinois. Ils s’y mettent à plusieurs, les préparent en grande quantité, et les congèlent. Je ne peux pas te dire comment on les utilise après, je n’ai pas essayé, nous on a tout mangé. Je pencherais pour les utiliser sans décongélation, en allongeant un peu le temps de cuisson.
Maloud, je t’aurais bien invitée à les goûter, mais tu es un peu loin, et puis on a tout mangé. Et je dois avouer que je ne suis pas prête à en refaire tout de suite, ma maman aurait bien aimé, mais….
tout est magnifique, et tout à déjà était dit, alors que rajouter...... c'est majestueux. Bravo!
RépondreSupprimerToujours en retard, j'avais loupé ta version ravioli!!! Trop beaux et quel voyage tu nous fais réaliser dans ton billet... un régal!
RépondreSupprimerCe n'est pas un concert de louanges, Gracianne! C'est juste une ovation debout et la preuve que tu as su intéresser ta blogosphère.
RépondreSupprimerContinue de nous surprendre et de secouer nos torpeurs automnales. En tout cas de nous faire voyager.
Hello Gracianne! Hello de Taiwan... Ouah tes raviolis ont l'air encore meilleurs qu'ici. C'est comme ton histoire, encore mieux que la vie ici...
RépondreSupprimerMais ils continuent en plus! Nuage de lait, Catherine, c’est trop gentil mais j’avais dit d’arrêter les superlatifs…
RépondreSupprimerJCP, c’est trop d’honneur, j’essaierai d’etre à la hauteur. Mais pas à chaque fois quand même, sinon je vais finir par m’envoler à force d’avoir la tête qui enfle. Nous allons donc repasser à des choses plus terre à terre.
M’sieur Gaël! Toujours un plaisir de te voir ici. C’est meilleur, parce que c’est en photo, et c’est encore mieux, parce que c’est en souvenir. Mais votre réalité actuelle a l’air plutôt agréable aussi.
Gracianne,
RépondreSupprimerC'est Aurélia.
Je voulais te féliciter pour ton blog qui est vraiment passionnant!!!
Dommage que je ne puisse plus manger car ça me donne vraimment vraiment l'eau à la bouche!
Tu es une championne de la cuisine, je dirais même une passionnée!
Bravo encore et à la semaine prochaine
Gros bisous
J'arrive un peu tard, mais effectivement, les Chinois les préparent en grande quantité, qu'ils congèlent. Et ensuite, on les cuit sans les décongeler.
RépondreSupprimerPersonnellement, je ne sais pas les faire, parce que je n'en ai jamais eu le besoin : quand mon papa en fait, il m'en donne un sac... donc j'en ai toujours au congélateur...
Oh, mais oui, je me rappelle de ce post... Tu vois, j'avais oublié, et surtout le fait que les tiens étaient chinois !
RépondreSupprimerBon, prochaine fois j'essaierai de faire la pâte moi-même :-)
Bisous