jeudi 19 mai 2011

Train birthday

Fin d’après-midi ensoleillée. Le POP du bouchon de champagne dans un wagon de train de banlieue. Réjouissant !
Des victuailles en abondance et des rires, comme des bulles.

Focaccia de chez Kaiser et fines, subtiles tranches de prosciutto di Parma, Bresaola et salame picante. L’épicier sicilien de la Cooperativa Latteria Cisternina est un artiste en tranches fines. Acteur et chanteur aussi. Un one man show dans les odeurs délicieuses de fromages et de salame.

Une adresse précieuse :
Cooperativa Latteria Cisternina
37 rue Godot de Mauroy
75009 Paris
(Horaires d’ouvertures un peu fantaisistes)


Apparition d’un cake aux lardons, pruneaux et pignons de pin. Sucré-salé bien dosé, moelleux, il passe tout seul. Stéphanie, en bonne normande, a remplacé le fromage blanc de la recette par de la crème fraiche. Ca se sent…

Cake aux lardons, pruneaux et pignons de pin
Pour 8 personnes
  • 150 g de farine
  • 50 g d'huile d'olive
  • 50 g de fromage blanc (ou crème fraiche)
  • 125 g de lait
  • 3 œufs
  • 100 g d'emmental râpé
  • 150 g de pruneaux dénoyautés
  • 200 g de lardons
  • 30 g de pignons de pin
  • sel, poivre
Mélanger farine et levure. Y ajouter les œufs et mélanger au fouet pour obtenir un mélange homogène. Incorporer l'huile, le lait tiède, le fromage blanc, le poivre et une petite pincée de sel.
Préchauffer le four à 180°C (thermostat 6). Bien beurrer un moule à cake et le garder au frais.
Faire revenir les lardons à sec. Ajouter dans la casserole les pignons puis au bout de quelques minutes les pruneaux dénoyautés. Bien mélanger sur feu vif 30 secondes, puis égoutter pour éliminer le gras de cuisson. Verser dans l'appareil initial. Ajouter le fromage râpé.
Verser le tout dans le moule et faire cuire 40 minutes.
Laisser tiédir avant de découper. Servir tiède ou froid. (il se conserve très bien au frais)
Recette trouvée ici.

Imprimer la recette.


Quelques cheese straws au cheddar et sésame, empruntés à ma voisine Hélène et approuvés à l’unanimité. Quelques feuilletés au fromage de la pâtisserie alsacienne de St Lazare, et un peu de scamorza affumicata, pour goûter. Pains cranberries-amandes et curcuma-noisette de chez Kaiser.

Cheese straws
  • 115 g de beurre froid
  • 115 g de farine
  • Une pincée de sel
  • Une pincée de Paprika
  • 1 c à café de moutarde en poudre (type Coleman’s)
  • 85 g de Comté râpé ou Emmental ou Cheddar
  • 1 petit œuf battu
  • 1 c à soupe d'eau froide
  • Graines de pavot ou sésame
Recouvrir deux plaques à pâtisserie de papier sulfurisé.
Versez la farine, le sel, le paprika et la poudre de moutarde dans un bol. Ajouter le beurre coupé en morceaux. Mélanger du bout des doigts en sablant. Lorsque la préparation ressemble à un crumble, ajouter le fromage et la moitié de l'œuf battu.
Amalgamer en versant progressivement 1 c à soupe d'eau froide (j’en ai utilisé une quantité trop importante, j’ai dû ajouter un peu de farine)
Une fois la pâte prête, l’envelopper dans du papier film et la laisser reposer au frais pendant une heure.
Préchauffer le four à 200 °C
Étaler les graines de pavot ou de sésame dans une assiette plate. Fariner le plan de travail et étaler la pâte. Avec un couteau, couper la pâte en bâtonnets de 10 cm x 0.5 cm (précis hein ?) Les badigeonner d'œuf battu.
Passer les bâtonnets dans les graines de pavot/sésame sur une face et les déposer sur la plaque du four.
Enfourner 10 minutes. Sortir du four et laissez refroidir sur une grille.
Les cheese straws se conserveraient dans une boîte hermétique (en fait, personne n’a jamais eu le temps de tester la conservation).


Quand le gâteau au praliné est sorti de sa cachette, on n’en pouvait déjà plus. Et pourtant…Oh, il était riche celui-là, mais délicieux, moelleux, avec le croquant du pralin en plus (on devrait lire plus souvent les recettes sur les emballages de chocolat).

Gâteau au chocolat praliné

  • 100g de pralin
  • 200g de chocolat noir à pâtisser
  • 3 œufs
  • 200g de beurre (+ 1 noix pour le moule)
  • 70g de sucre en poudre
  • 50 g de farine (+ 1 cs pour le moule)
  • 2 cs d’eau
  • ½ sachet de levure chimique

Préchauffer le four a 200. Faire fondre le chocolat au bain-marie avec le beurre et l’eau. Battre les œufs. Ajouter le sucre, le pralin, la farine et la levure. Verser le chocolat fondu. Mélanger jusqu’à l’obtention d’une pâte homogène. Verser la préparation dans un moule beurré et fariné. Enfourner pour environ 25 minutes.
(Une fois refroidi, conserver au frais).

Je vous passe le bretzel sucré, aux amandes et au rhum (beaucoup de rhum) de la pâtisserie alsacienne – mais on en reparlera sans doute une autre fois.

Les verres étaient en plastique, les décors de la SNCF, les photos sont de Stéphanie, prises sur le vif et sur son téléphone, et le voyage, encore une fois, était un peu trop court. Merci encore à tous les acteurs.

vendredi 13 mai 2011

Le pain, la fête et le levain



Au début c’est presque un jeu, une blague. On ne se prend pas au sérieux, pas encore. Et puis viennent les essais, les demi-ratages successifs, les questions existentielles sur la durée du pétrissage, la qualité de la farine, le degré d’hydratation du levain par rapport a la dite farine, le temps de levée. Énervement, sourcils froncés, pâte qui colle. Calculer son emploi du temps en fonction des temps de levée, histoire d’être là au bon moment. Ca deviendrait presque scientifique (qui aurait cru ?).

Il y a un peu de tout ça sous cette croûte caramélisée, dans cette mie aérée et savoureuse. L’aspect, les grignes, les fioritures, viendront plus tard. Le goût, la texture que j’aime sont là, de ces gros pains de ménage aux larges tranches, faits pour les tartines de beurre salé ou de charcuterie et les bruschette, grillés, frottés d’ail, aspergés de bonne huile d’olive, tomates et fleur de sel. Ces pains qui chantent en sortant du four, qui crissent joyeusement sous le couteau, à la découpe.

Non, non, je ne me prends pas au sérieux, pas encore, mais je me suis prise au jeu. Je suis, à la virgule et au gramme près, les précieuses explications de Marie-Claire (merci encore pour toutes ces leçons de boulange au levain), et j’adapte, à chaque fournée, progressivement, à ma maison, à mon four, à ma farine, à la température ambiante. La progression est lente, chaque pain est différent, mais ils sont tellement bons déjà.

Le pain est une fête.


Tout halète, tout n’est qu’effort et mouvement
Sous le soleil, tranquille auteur des moissons mûres,
Et qui travaille encore imperturbablement
À gonfler, à sucrer là-bas les grappes sures.


Travaille, vieux soleil, pour le pain et le vin,
Nourris l’homme du lait de la terre, et lui donne
L’honnête verre où rit un peu d’oubli divin.
Moissonneurs, — vendangeurs là-bas ! — votre heure est bonne !

Paul Verlaine

mercredi 4 mai 2011

La mattina, presto


Nulla può durare in eterno: quando il sole ha diffuso il suo splendore, tramonta nell'oceano, decresce la luna, che poco fa era piena, la furia dei venti si muta spesso in lieve zeffiro o brezza. Ma i ricordi dei bei momenti, quelli, nessuno mai potrà portarceli via. 

Grazie Salvatore, Claudia & Matilde.

lundi 2 mai 2011

La dame aux Kataras


Reçue de très loin, de l’autre coté du monde, une carte/collage/haïku d’une grande voyageuse.
Que je ne connais pas.
Que je ne connaitrai jamais peut-être.
Qui sème ses kataras et ses haïku aux alizées, comme autant de messages par delà les mers.